Amanda Seyfried, tout de rouge vêtue

Et si l’actrice du Chaperon rouge était une louve... Retour sur la carrière d’Amanda Seyfried.

Les grands yeux d’Amanda Seyfried aimeraient bien se faire passer pour ceux d’Angelina Jolie. Le regard prononcé qui tient autant de la biche que de la prédatrice et qui confère à son visage une double personnalité. Tantôt nubile tantôt femme fatale, elle joue l’ambiguïté comme élement moteur de sa filmographie depuis près de 10 ans maintenant. Tantôt peste adolescente dans Lolita malgré moi de Mark Waters (aux côtés de la bimbo pathétique Lindsay Lohan), elle incarne également la vierge à marier dans Mamma Mia qui lui offre un parterre de fans à vie.
Ainsi, depuis ses débuts, la blonde oscille entre le cliché romantique de jolie fille naïve et tête à claques(Cher John, Lettres à Juliette) à celui plus intéressant d’une beauté sulfureuse et castratrice. Dans Jennifer’s body, elle finissait sauvage dans un hôpital psychiatrique et cette semaine, on la redécouvre en louve potentielle dans Le chaperon rouge. Ce nanar de luxe réalisé par Catherine Hardwicke, la téléaste de Twilight, ne lui rend pas hommage, mais s’offre en synthèse de la carrière de la jeune comédienne. Un physique qui sent le souffre, mais tout de même contenu par une industrie qui aimerait la confiner aux rôles de jeunes filles modèles. Mais quand on porte aussi bien le rouge qu’Amanda, peut-on vraiment être si tarte ? Chloe, le remake de Nathalie par Atom Egoyan a prouvé le contraire. Et peut-être que Now, le nouveau projet d’anticipation d’Andrew Niccol (Gattaca, quand même !), actuellement en cours de post-prod, nous confirmera tout cela. Il y sera de surpopulation et d’une législation interdisant la vie aux plus de 25 ans. L’âge justement de la starlette en vogue.