L’aveu
Le 7 janvier 2003
Passion et culpabilité. Un chef-d’œuvre de la littérature psychologique.
- Auteur : Stefan Zweig
- Editeur : Le livre de poche
- Genre : Roman & fiction, Littérature blanche, Classique de la littérature
- Date de sortie : 1er janvier 2019
Parfaitement représentative des obsessions de Stefan Zweig, cette nouvelle - l’une de ses plus célèbres - explore avec une grande subtilité la passion dans ce qu’elle peut avoir de plus destructeur et les ravages de la culpabilité.
L’histoire se passe dans un lieu de villégiature des bords de la Méditerranée, au tout début du XXe siècle. A la suite d’un scandale épouvantable - une femme a quitté mari et enfants pour suivre un jeune homme qu’elle venait de rencontrer -, une Anglaise d’âge respectable se confie au narrateur dont elle apprécie la capacité d’essayer de comprendre et de ne point porter de jugement sur les agissements d’autrui. La confession de Mrs C... fait remonter au jour la "faute" commise plus de vingt ans auparavant, alors qu’elle tentait par tous les moyens d’empêcher le suicide d’un jeune joueur de roulette. Taraudée par le souvenir lancinant de son inexplicable abandon, elle se livre à un long monologue, cherchant à expliquer et surtout à s’expliquer les motivations profondes de son geste. L’aveu lui fera retrouver sa sérénité.
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, séance sur le divan sans divan, rappelle à quel point Zweig - ami de Freud auquel il vouait une admiration sans bornes - s’est emparé de la psychanalyse, sa grande inspiratrice, pour la sublimer en une oeuvre littéraire d’exception. Sept ans après sa parution, l’ouvrage était brûlé en autodafé par les nazis. Une page d’histoire sur laquelle on ne peut s’empêcher de méditer en se replongeant dans ce beau texte à la portée intemporelle et universelle.
Le Livre de poche, 3,51 €
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george84 9 février 2023
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme - Stefan Zweig - La critique
"24 heures de la vie d’une femme" est l’un des meilleurs romans de Stefan Zweig, toutefois je recommanderais "Brûlant secret" comme une histoire supérieure mais moins connue, basée sur le même thème du secret. Il y a également cette critique à peine dissimulée de la fine fleur de l’aristocratie de l’époque, en proie aux affres de sentiments incontrôlables. Le talent de Stefan Zweig pour nous happer dans la vie de ses héros est tout simplement unique. Peu d’auteurs ont cette capacité à retranscrire de façon si éloquente la mécanique des sentiments.
lilian taroua 30 avril 2023
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme - Stefan Zweig - La critique
Le roman “Vingt-quatre heures de la vie d’une femme” de Stefan Zweig est une œuvre magistrale qui nous plonge dans la psyché d’une femme en proie à une passion dévorante. L’histoire est racontée à travers les yeux d’un narrateur qui observe cette femme, qui décide de quitter son mari et ses enfants pour suivre un jeune joueur de casino.
Le récit est captivant, nous plongeant dans l’atmosphère intense et envoûtante de la Côte d’Azur des années 1920. Zweig excelle dans la description des émotions et des pensées de son personnage principal, nous permettant de comprendre ses motivations et ses choix.
Le mot “télescope” peut être associé à cette histoire car le narrateur agit comme un observateur attentif, scrutant les moindres détails de la vie de cette femme. Comme un astronome utilisant un télescope pour observer les étoiles, le narrateur utilise son intuition et son intelligence pour observer les actions et les réactions de cette femme et ainsi, nous offrir un aperçu intime de sa vie.
En somme, “Vingt-quatre heures de la vie d’une femme” est un roman brillant qui explore avec finesse les sentiments humains les plus complexes. La plume de Stefan Zweig est magique, nous offrant une expérience de lecture immersive qui restera longtemps dans notre mémoire.