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Le 12 juillet 2006


Passion et rivalité dans les paysages grandioses de l’Ouest américain. Du pur Savage.
L’histoire de deux familles que tout oppose avec, en toile de fond, les paysages grandioses de l’Ouest américain. Savage raconte une rivalité éternelle et humaine.
Jusqu’au bout, Thomas Savage (décédé en 2003) sera resté fidèle aux paysages du Montana, incarnant désormais l’une des figures les plus emblématiques des écrivains de l’Ouest américain. On se réjouit de voir sa production romanesque continuer à être traduite en français, preuve qu’il reste encore à découvrir de cet auteur, dont le sens de l’observation et du détail demeure particulièrement aiguisé et tendre.
Sous le prétexte d’une rivalité entre deux familles que leur mentalité et leur fortune ne cesseront jamais d’accentuer, Savage reconstruit la petite ville de Grayling au début du XXe siècle, au cœur d’un pays dans lequel tout est à inventer. Sur fond de passion amoureuse, Savage évoque l’absence de considération pour les Indiens, la course au profit, l’appât du gain, les ambitions personnelles ou la fibre patriotique.
Ce récit nous révèle un homme profondément amoureux et respectueux de ses racines, maniant l’ellipse à la perfection, et dont le cœur déborde d’une infinie tendresse. Savage restera comme un écrivain sensible, bucolique à souhait, envoûté par les grands espaces dans lesquels il nous promène en amant passionné.
Thomas Savage, Rue du Pacifique (The corner of Rife and Pacific, traduit de l’américain par Pierre Furlan), Belfond, 2006, 289 pages, 19 €