Postaal sort de l’ombre de The Shoes avec un premier album stellaire

Révélé par les Rémois de The Shoes pour leur collaboration sur le single Give it away, le duo franco-anglais des Postaal est de retour.
Exit EP, singles, et remixes, Hervé et Dennis passent au long, avec un projet électro-soul, où les hymnes exaltent les passions. Darkness prend possession du corps pour un soulèvement de l’âme, Burnin’ conduit au paroxysme de l’engouement, alors qu’on atteint à peine le deuxième morceau. Le morceau était connu, figurant sur l’EP AA1, au même titre que (Taking My) freedom qui, lui, ouvre l’album, et dont on n’a pas oublié l’incroyable noirceur de la vidéo, publiée en 2015 (voir plus bas).
La progression reste toutefois en dents de scie, on peut regretter quelques choix faciles : Here we are, entre Hurts et Avicci, Every troubled mind en pur Hurts, des morceaux qui relancent le commerce d’un côté et cassent la progression d’un opus qui commençait fort.

Dans l’impersonnalité d’une jeune formation qui se recherche un peu, l’on préfère les références évidentes à Moby sur Wasted et surtout sur l’impressionnant All about you, ou Les enfants du siècle qui est le croisement hypnotique entre la mélancolie pop de Julien Doré et les sons Tronesques de Daft Punk.
Sur ces douze morceaux, pas de trace de la chanson Say, qu’ils avaient sorti en single, avec leurs potes d’Inuït. Un choix discutable, mais au final, on n’est pas passé loin du bonheur total.

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