Le 22 février 2011

Isabelle Mergault, Franck Dubosc et La rafle figurent parmi les gagnants d’un palmarès visant à récompenser le pire du cinéma français de l’année.
Paris Première a retransmis hier soir la 6e édition des Gérard du cinéma. Suivant le modèle des Razzie Awards, qui précèdent la remise des Oscars, le Palmarès a été rendu quelques jours avant celui des César.
Les grands perdants ont été Jean-Luc Godard (Film socialisme) et Gaspar Noé (Enter the void), à qui a été préférée Isabelle Mergault « pour le Gérard du réalisateur, quand tu vois ses films, ben t’as du mal à réaliser. Parce qu’en fait, lui aussi ».
Le couple Marion Cotillard-Guillaume Canet est également reparti bredouille : L’arnacœur a battu Les petits mouchoirs « pour le Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une meuf ». Et ce sont Jean Dujardin et Alexandra Lamy qui ont été élus « pour le Gérard du petit couple qui se la joue Alain Delon et Romy Schneider dans Paris Match, mais qui fait plutôt penser à une pub de la Saint-Valentin pour des Mon Chéri ».
On ne reprochera à ce palmarès ni son esprit potache, ni ses mufleries, ni même le fait de tirer sur des ambulances.
Gérard du film français sorti avec un titre en anglais parce qu’on sait jamais, sur un malentendu, on peut croire qu’il est américain
Kill me please avec Virginie Efira
Gérard du chanteur qui fait l’acteur, ou le contraire, en tout cas dans un cas comme dans l’autre, il le fait mal
Raphaël dans Ces amours-là
Gérard du film où on t’explique que le racisme, c’est pas bien
La rafle avec Mélanie Laurent
Hors la loi avec Jamel Debbouze
Gérard du film de... partouzeur
La horde avec Claude Perron
Gérard de l’acteur qu’on croyait mort depuis 1985, et qui en fait, tourne encore
Henri Guybet, ex-Salomon est juif !, dans Protéger et servir
Gérard du film qui ose enfin dire la vérité sur les femmes
Sans queue ni tête avec Isabelle Huppert
Gérard du réalisateur, quand tu vois ses films, ben t’as du mal à réaliser. Parce qu’en fait, lui aussi !
Isabelle Mergault pour Donnant, donnant
Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une meuf
L’arnacœur avec Romain Duris
Gérard de l’acteur qui avant nous faisait bien rire et qui maintenant nous fait bien chier
Edouard Baer dans Mon pote
Gérard du petit cul
Clémence Poésy dans Lullaby
Gérard du gros cul
Judith Godrèche dans Toutes les filles pleurent
Gérard du « on n’est jamais mieux servi que par soi-même »
Toutes les filles pleurent de Judith Godrèche, avec Judith Godrèche
Gérard du petit couple qui se la joue Alain Delon et Romy Schneider dans Paris Match, mais qui fait plutôt penser à une pub de la Saint-Valentin pour des Mon Chéri
Jean Dujardin et Alexandra Lamy
Gérard du film que tu vas voir alors que ta meuf t’a largué... T’as perdu ton boulot... T’as appris que t’avais le cancer... Mais bon, tu t’es dit : "la vie continue, je vais aller au ciné pour retrouver un peu de joie de vivre", et puis, t’arrives devant ton UGC, et là, au menu :
L’absence avec Liliane Rovère
Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari, ou plutôt de son futur ex-mari, enfin bon on sait plus trop où ils en sont, toujours est-il qu’elle continue à tourner
Arielle Dombasle dans Roses à crédit
Gérard du désespoir féminin
Jane Birkin dans Thelma, Louise et Chantal
Gérard du désespoir masculin
Franck Dubosc dans Camping 2
Gérard du plus mauvais film de l’année et probablement de la décennie
L’immortel de Richard Berry, avec Jean Reno