Maison hantée
Le 5 novembre 2015
Dracula, le Loup-Garou, le Bossu et un savant fou s’invitent chez Frankenstein pour une série B débridée qui réunit avec malice toutes les grandes stars de l’âge d’or de la merveilleuse maison des horreurs que fut Universal.


- Réalisateur : Erle C. Kenton
- Acteurs : John Carradine, Boris Karloff, Lon Chaney Jr, J. Carrol Naish, Glenn Strange
- Genre : Épouvante-horreur, Film de monstre
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h11mn
- Titre original : House of Frankenstein
- Date de sortie : 12 juillet 1946

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– Année de production : 1944
– Réalisé par Erle C. Kenton
Dracula, le Loup-Garou, le Bossu et un savant fou s’invitent chez Frankenstein pour une série B débridée qui réunit avec malice toutes les grandes stars de l’âge d’or de la merveilleuse maison des horreurs que fut Universal.
L’argument : Un savant fou, le Dr Niemann, s’échappe de l’asile. Aidé de son assistant, il ressuscite le comte Dracula, le Loup-Garou et la créature de Frankenstein, afin qu’ils l’aident à se venger de ceux qui l’ont enfermé.
- © Universal Pictures / Elephant Films
La critique de la collection Blu-ray & DVD Cinéma Monster Club - Frankenstein : ICI
Si l’opus précédent de la série Universal (Frankenstein rencontre le Loup-Garou) voyait s’affronter deux stars de l’horreur, La Maison de Frankenstein pousse le concept dans ses derniers retranchements : la créature de Frankenstein, le Loup-Garou, le Bossu, un savant fou incarné par Boris Karloff et Dracula en personne ! Le film se révèle être un petit joyau de série B qui déborde de charme même si ses promesses de Monster Mash ne sont pas toujours tenues. Dracula apparaît brièvement au milieu du film et est évacué avec une rapidité impressionnante. Dommage, car l’interprétation magnétique de John Carradine est l’une des meilleures de la longue histoire du vampire comme le souligne Jean-Pierre Dionnet dans son introduction présente sur le DVD de la collection Cinéma Monster Club. Quant au monstre star du titre, campé cette fois-ci par Glenn Strange, il ne se réveille qu’au bout d’un heure et n’est actif que pour une poignée de minutes. Décevant...
Si le titre du film est un peu mensonger, ce nouvel opus de Erle C. Kenton (réalisateur de l’oubliable Spectre de Frankenstein, mouton noir de la série) reste néanmoins un crossover profondément jouissif, notamment grâce aux figures tragiques du Loup-Garou et du Bossu, superbement campé par J. Carrol Naish. Les cascades et effets spéciaux démontrent de plus en plus le glissement de la série vers les micro-budgets (comme le prouve la transformation de Dracula), mais cela fait plus sourire qu’autre chose. La Maison de Frankenstein est donc une série B assumée avec un vrai sens du fun que son petit budget ne parvient jamais à étouffer. Un excellent divertissement pour les amateurs de monstres Universal.