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Le 5 juillet 2005


Stevenson aura marqué son temps en laissant à la postérité des ouvrages inscrits parmi les classiques. L’Ile au trésor fait partie de ceux-là.
Stevenson aura marqué son temps en laissant à la postérité des ouvrages inscrits parmi les classiques. L’Ile au trésor fait partie de ceux-là.
Il est toujours étonnant de constater à quel point la magie d’une écriture et d’une histoire parviennent à traverser les siècles. Classique du roman d’aventures, la célèbre Ile au trésor de Stevenson bénéficie d’une nouvelle traduction extrêmement moderne et vivante. C’est Patrick Ravella qui s’y est collé, ressuscitant une fois encore Long John Silver, Black Dog, le capitaine Flint et Jim Hawkins. Ces noms-là vous disent forcément quelque chose. On a tous croisé, à un moment ou à un autre, ces pirates au long cours et ces aventuriers des Caraïbes en quête du fabuleux et légendaire trésor. Il suffit juste de tourner quelques pages pour se laisser entraîner dans les filets de Stevenson.
Ce roman sent les embruns et le vin. A l’image du jeune Hawkins, on s’imagine dans la peau du novice embarqué par un heureux concours de circonstances sur les mers agitées. A bord de l’Hispaniola, bagarres et entourloupes sont légions. On se nourrit de viande séchée au soleil, on escalade ensuite les montagnes de cette île secrète, on prend son tour de garde aux côtés des matelots les plus courageux. Hymne à la mer et au grand large, à la liberté et à la loyauté, mais aussi et surtout au rêve, ce récit de pirates n’a décidément pas pris une ride. En tout cas, l’occasion est trop belle de relire Stevenson, un grand parmi les grands.
Robert Louis Stevenson, L’île au trésor (Treasure Island, nouvelle traduction de l’anglais par Patrick Ravella), Belem, coll. "Traverses", 2005, 258 pages, 14 €