Le 17 mars 2017
Elle dialyse son sang de nous... Mais le public a-t-il toujours Jil Caplan dans la peau ? A voir.
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Un portrait intemporel esquissé sur une pochette sobre. Jil Caplan est de retour. Dix ans après l’album Derrière la porte, dont on avait apprécié la douceur mélodique, mais que peu de gens ont entendu, la bobo des années 80-90, revient. Loin de ses hymnes entêtants de sa grande époque, de L’âge de raison à Natalie Wood, "la charmeuse de serpents", dont on a adoré de nombreux morceaux (Entre les Tombes), fait de son retour un non-événement commercial, mais une véritable renaissance artistique. En s’improvisant à plus de 50 ans égérie d’un album d’un jazz-swing, sobre et élégant, elle prend tout le monde par surprise.
En compagnie de Biolay sur Le Temps qui passe ou de Thomas Dutronc (Amour Caravelle), Caplan n’a pas déposé les armes. Trente ans après son premier album, A peine 21, elle revient finalement au ton swinguant de Comme sur une balançoire ou de Oh ! Tous les Soire, débarrassé de la pression commerciale des hits parades.
Jil Caplan sera au Trianon le 28 septembre prochain.
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