Le 13 septembre 2009
- Festival : Festival de Deauville 2009
La trente cinquième édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville mise sur la diversité de sa programmation. Harrison Ford en invité d’honneur, Jean-Pierre Jeunet président du Jury, surprises et originalité sont à prévoir du 4 au 13 Septembre 2009. Focus sur les longs métrages en compétition.
La trente cinquième édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville mise sur la diversité de sa programmation. Harrison Ford en invité d’honneur, Jean-Pierre Jeunet président du Jury, surprises et originalité sont à prévoir du 4 au 13 Septembre 2009. Focus sur les longs métrages en compétition.
La sélection :
Cold Souls de Sophie Bartes
Harrisson Montgomery de Daniel Davis
Humpday de Lynn Shelton
Precious de Lee Daniels
Shrink de Jonas Pate
Sin Nombre de Cary Joji Fukunaga
The good Heart de Dagur Kari
The Killing Room de Jonathan Liebesman
The Messenger de Oren Moverman
World’s Greatest Dad de Bob Goldthwait
Youth in revolt de Miguel Arteta
– Le jury
– Deauville 2009 - les docs de l’Oncle Sam
Notes : Cette sélection éclectique a le réel mérite de présenter un panel des différentes productions américaines. Deux comédies répondent à l’appel : Humpday, déjà présenté au Festival de Sundance 2009, sous de bonnes augures et Youth in revolt avec Michael Cera (Une nuit à New York, L’An 1, des débuts difficiles) en tête d’affiche qui, après Supergrave, continue à jouer les adolescents déjantés et obsédés. Dans la catégorie jeunes acteurs qui montent, on retrouve Paul Dano dans The Good Heart qui, de son côté, multiplie les interprétations à la fois tendres et spectaculaires (inoubliable en adolescent mutique dans Little Miss Sunshine, impressionnant en prêtre prosélyte acharné dans There Will Be Blood) et interprète cette fois-ci un sans-abri dont la vie va être transformée par une rencontre dans un hôpital.
Trois films apportent à cette sélection un regard plus politique et historique puisque The Messenger traite des répercussions de la guerre en Irak menée par les Etats-Unis et Sin Nombre soulève la question de l’immigration entre le Mexique et les Etats-Unis. Shrink (mené par Kevin Spacey), quant à lui, met en scène un psychiatre dont la principale clientèle est composée d’acteurs et d’agents névrosés... Une touche de critique sociale.
Precious et The Killing Room incarnent un cinéma dont les thèmes interrogent l’expérimentation scientifique. Si Precious se situe dans un univers adolescent, The Killing Room place Chloë Sevigny (Demonlover, The Brown Bunny) au cœur d’une machination gouvernementale.
Le drame et la comédie dramatique ne sont pas en reste puisque Robin Williams interprète un homme confronté à la mort de son fils dans World’s greatest dad et Harrison Montgomery crée du suspens autour de Martin Landau (Oscar du meilleur acteur en 1994 pour son interprétation de Béla Lugosi dans Ed Wood de Tim Burton), un homme aux sombres secrets. Sans oublier Paul Giammatti qui joue son propre rôle de comédien, dans Cold Souls, à la différence près qu’il décide de vendre son âme...
Des films des plus variés pour une démonstration des talents américains !
Galerie photos
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