Le 24 février 2014
- Plus d'informations : Le site officiel du festival
- Festival : Festival du Film Asiatique de Deauville 2014
Dix films sont présentés hors compétition au Festival du film asiatique de Deauville 2014. L’occasion de prendre la température auprès du public, quelques mois avant la sortie des films dans les salles françaises.
Les films présentés hors compétition au Festival du film asiatique de Deauville n’ont pas le même statut que les longs métrages soumis au vote du jury.
Bien qu’ils bénéficient d’une sélection officielle, les films présentés hors compétition ne sont pas là pour recevoir un prix, mais plutôt pour être projetés en avant-première à la presse d’une part, et au public d’autre part, dans le but de faciliter leur distribution auprès du public français. Loin d’être anodine, cette catégorie vient compléter la sélection en compétition, tout en offrant un large panorama des promesses du cinéma asiatique et de coups de cœur futurs en salles. Car il est intéressant de remarquer qu’une date de sortie sur les écrans français est déjà annoncée, pour la plupart des films.
Les films projetés hors compétition sont :
1. Le promeneur d’oiseau, de Philippe Muyl (Chine, France, 2013, 1h40mn). Ce film sera projeté en clôture du festival. Sortie en salles le 7 mai 2014.
L’argument : Afin de tenir la promesse qu’il avait faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de faire le grand voyage de Pékin à Yangshuo et de ramener à son village l’oiseau qui fût son seul compagnon durant toutes ces années passées loin de chez lui. Qianing, sa belle-fille, riche et belle femme d’affaire, lui demande d’emmener Renxing, sa fille unique élevée dans le luxe. Tandis que le grand père et sa petite fille cheminent à travers les magnifiques paysages de la Chine - Zhigen vers ses souvenirs, Renxing vers ses racines familiales – le père et la mère de Renxing se penchent sur le sens de leur vie uniquement axée sur la réussite et l’argent.
- {{© Yao Xi Chun}}
2. Les chiens errants, de Tsai Ming-liang (France, Taïwan, 2013, 2h18mn). Sortie en salles le 12 mars 2014.
L’argument : Un père et ses deux enfants vivent en marge de Taipei, entre les bois et les rivières de la banlieue et les rues pluvieuses de la capitale. Le jour, le père gagne chichement sa vie en faisant l’homme sandwich pour des appartements de luxe pendant que son fils et sa fille hantent les centres commerciaux à la recherche d’échantillons gratuits de nourriture. Chaque nuit, la famille trouve refuge dans un immeuble abandonné…
- {{© Urban Distribution}}
3. Monsterz, de Hideo Nakata (Japon, 2013, 1h51mn).
L’argument : Un homme qui a la capacité de contrôler les gens par la seule force de son regard préfère mener une vie solitaire au lieu de faire plier l’humanité à son bon vouloir. Lorsqu’il fait usage, avec parcimonie, de son pouvoir, il s’assure que personne ne se souvienne d’avoir été manipulé. Sa petite vie sans saveur prend une tournure particulière lorsqu’il croise le chemin de Shuichi Tanaka. Ce dernier semble être le seul à pouvoir résister à ses pouvoirs télékinétiques. Troublé et furieux de ne pouvoir contrôler Shuichi, il décide de le faire disparaître coûte que coûte…
4. Our Sunhi, de Hong Sangsoo (Corée du Sud, 2013, 1h30mn).
L’argument : Sunhi, diplômée en cinéma, vient chercher auprès de son ancien professeur une lettre de recommandation pour partir étudier aux États-Unis. Enfin épanouie après une longue période d’introspection, elle rencontre alors au même moment deux anciennes relations : Munsu, son ancien petit ami, et Jaehak, un réalisateur diplômé de la même école qu’elle. Le temps passé ensemble, les trois hommes vont prodiguer à Sunhi leurs conseils sur la vie, pleins de bonnes intentions.
- Our Sunhi : Photo
5. Patéma et le monde inversé, de Yasuhiro Yoshiura (Japon, 2012, 1h40mn). Sortie en salles le 12 mars 2014.
L’argument : Après une catastrophe écologique, la terre se trouve séparée en deux mondes inversés ignorant tout l’un de l’autre. Dans le monde souterrain, Patéma, une jeune fille de quatorze ans espiègle et aventurière, rêve d’ailleurs. Sur la terre ferme, Age, un lycéen mélancolique, a du mal à s’adapter à son monde totalitaire. Le hasard va provoquer la rencontre des deux adolescents en défiant les lois de la gravité.
- Patéma et le monde inversé : Affiche
6. Present for you, de Yoshihiko Dai (Japon, 2013, 1h50mn).
L’argument : Lorsque les employés d’une entreprise véreuse, vantant les mérites d’une alimentation diététique, partent avec l’argent de la caisse, Kajiwara, un employé à temps partiel, se retrouve seul à devoir remettre l’entreprise à flot et à rendre des comptes au Boss, le président de la maison-mère. En un temps record, il parvient à faire rentrer dans les comptes de la société un demi-milliard de yen et à s’attirer les faveurs du Boss. Ce dernier le nomme alors président d’une autre entreprise, Present For You…
7. Real, de Kiyoshi Kurosawa (Japon, 2013, 2h07mn). Sortie en salles le 26 mars 2014.
L’argument : Atsumi, talentueuse dessinatrice de mangas, se retrouve plongée dans le coma après avoir tenté de mettre fin à ses jours. Son petit-ami Koichi ne comprend pas cet acte insensé, d’autant qu’ils s’aimaient passionnément. Afin de la ramener dans le réel, il rejoint un programme novateur permettant de pénétrer dans l’inconscient de sa compagne. Mais le système l’envoie-t-il vraiment là où il croit ?
- {{© Version Originale / Condor}}
8. Ruin, de Michael Cody et Amiel Courtin-Wilson (Australie, Cambodge, 2013, 1h30mn).
L’argument : Phirun et Sovanna, deux jeunes amants liés par un meurtre, décident de s’enfuir ensemble de Phnom Penh, la capitale cambodgienne gangrénée par la violence et la corruption. Inexplicablement attirés l’un vers l’autre, ils s’aventurent dans les profondeurs de la jungle. Au fil de leur errance, leur fragile amour se délie et fait ressurgir les traumatismes de leur vie passée et leur haine envers le monde…
9. Suneung, de Shin Su-won (Corée du Sud, 2013, 1h47mn). Sortie en salles le 9 avril 2014.
L’argument : Yujin, élève de terminale promis à un avenir brillant, est retrouvé assassiné. Très rapidement, les soupçons se portent sur June, l’un de ses camarades de classe. Mais en remontant le fil des événements, c’est un univers d’ultra-compétition et de cruauté qui se fait jour au sein de ce lycée d’élite, où la réussite au Suneung, l’examen final qui conditionne l’entrée des élèves dans les meilleures universités, est une obsession. Pour obtenir la première place, certains sont prêts à tout, et même au pire…
- {{© Dissidenz Films}}
10. The Fake, de Yeon Sangho (Corée du Sud, 2013, 1h41mn).
L’argument : Les habitants d’un village qui sera bientôt englouti par les flots suite à la construction d’un barrage deviennent les victimes d’un escroc prénommé Choi. Se faisant passer pour un prophète, Choi sermonne ses ouilles à longueur de journée, aidé dans sa tâche par le pasteur Chung, et parvient à convaincre les villageois de verser leurs indemnités de relogement à cette religion d’un nouveau genre. Mais Min-chul, un bon-à-rien méprisé de tous, découvre le pot aux roses…
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