Cosmopirates T.1 : Captif de l’oubli - Alejandro Jodorowsky, Pete Woods - la chronique BD

Critique : Il serait cuistre de présenter Alejandro Jodorowsky mais pour ceux qui vivraient dans un grotte, il s’agit de l’un des pères de la science-fiction en BD avec sa célébrissime série l’Incal dessinée par l’immense Moebius. Les amateurs de comics auront sans aucun doute remarqué le second nom sur cette BD. Celui de Pete Woods connu pour son travail sur Deadpool chez Marvel et Robin chez DC. Soit deux titans de la BD qui n’ont plus rien à prouver mais encore tant à partager ...

© Pete Woods, Alejandro Jodorowsky, Editions Les Humanoïdes Associés 2024

Dès les premières pages nous avons été frappés par l’immensité de l’univers de Cosmopirates ... En quelques mots Jodorowsky nous fait comprendre que cet univers est colossal et repose sur une Histoire plusieurs fois millénaires. Cependant l’histoire se passe, même si les enjeux sont énormes, à hauteur d’homme... ou plutôt d’assassin !

On sent toute l’influence du dessin américain dans les planches Pete Woods. Sa maîtrise des scènes de combat, du dynamisme et même de l’agressivité de Xar-Cero, le héros de l’histoire, est impressionnante. Dans cette bande dessinée, on nous parle de la quête d’un homme, de son désir de retrouver les souvenirs, la vie, qu’on lui a volé et ce, de la seule manière qu’il connaît, la violence. Une violence tellement inscrite dans son corps que la perte de sa mémoire ne l’empêchera pas de la retrouver. Un autre aspect nous a beaucoup intéressé, la rédemption dont nous parle Jodorowsky.

© Pete Woods, Alejandro Jodorowsky, Editions Les Humanoïdes Associés 2024

Ce premier tome est très dense réussit en peu de pages à nous embarquer dans une histoire dont les tenants et aboutissants sont à peine imaginables.
En somme, de la SF qui fait voyager, vivre des aventures en compagnie de créatures étranges sur mille mondes ... ce que tous les amateurs de planet opera, dont nous faisons partie, aiment !