Classroom for Heroes, The return of the former brave . T1 et T2 – La chronique BD

Le récit démarre avec l’arrivée de Blade dans les couloirs de l’académie Rosewood. Curieusement, il se présente de manière un peu pataude à tous les élèves en demandant à devenir leur ami. Que cache-t-il donc derrière son comportement de grand nigaud ? Le mystère s’épaissit quand il s’avère que Blade détient des pouvoirs incroyables. Earnest, la meilleure élève de l’école, accepte mal l’arrivée d’un petit nouveau qui chamboule tout et ne tient compte d’aucune bonne manière.

L’intrigue de base, vite désamorcée car le cœur de ce récit ne réside pas dans la tension dramatique de l’histoire de Blade mais dans les relations entre les différents élèves. Et même entre Blade et les élèves. L’humour règne en maître dans ce récit. On s’amuse des turbulence de Blade, et même les moments tendus ne sont jamais vraiment inquiétants. A part peut-être la fin du deuxième tome, mais on sait que le héros devrait survivre... C’est son métier après tout !

La force de ce récit, c’est de se placer aussi après la grande quête. Normalement, le héros se prépare au combat et développe ses talents jusqu’au moment où il peut repousser les forces du mal. Pensez à Naruto. Alors que là, Blade, en fait, revient de la grande guerre qui a été gagnée. Et il retourne à l’école pour... décompresser et passer une convalescence tranquille. Mais bon, à Rosewood, la tranquillité n’est pas de mise quand vous verrez tout ce qui traîne dans les couloirs. Et les corps dénudés de belles élèves ne sont pas en reste. Humour et coquinerie sont au programme de ce récit encore en cours de diffusion au Japon.

Pour illustrer cette ambiance folklorique et détendue, Koara Kishida adopte un style mange on ne peut plus classique, jouant sur le noir et blanc, les trames et les personnages typés manga. Décor réaliste mais pas omniprésent. Et physiques archétypaux du genre. En bref, pas de surprise graphique mais un travail sérieux et classique autant au niveau des dessins que des compositions de page.

Cette série, enfin, ses deux premiers tomes, posent l’ambiance drôle d’un univers médiéval fantastique et si l’on ne s’inquiète pas ou peu pour les personnages, on s’amuse bien.