Chinese Man : voyage musical à l’exotisme barriolé

De Marseille à une Chine fantasmé...il n’y a que quelques EPs et bientôt deux albums.
Depuis plus de 6 ans, le trio aux sons les plus azimutés, connus pour leurs beats au cœur des Groove Sessions, poursuivent leur carrière.
On se souvient du single I’ve got that tune, aux vues providentielles sur YouTube (plus de 15 millions !) et de l’album Racing with the sun, d’un live à la Cigale... Aujourd’hui, le second album tape dans le mille. De Liar, premier single trip hop génial, qui s’offre en pâture aux fans, au nouveau cinglé, Shikantaza, entre house 90s et instrumentaux aux beats zarbi, le voyage est complexe. L’album Shikantaza se déploie comme un voyage aux confins des styles et des contrées, des époques aussi, avec le souci rare d’éviter les obligations mélodiques qui lissent les productions.
Dans un tumulte d’influences hindu-hip-hop, le collectif marseillais explose dans une fausse parodie de genres, bordélique mais généreuse.
L’album Shikantaza, sorti le 3 février prochain, a réussi à se classer en toute indépendance en 19e position du top album français, et depuis électrise les dance-floors et salles de concert. Le succès aidant, des dates plein la France au printemps se sont multipliées, avec une tournée d’automne qui passera par Paris le 4 novembre, au Zénith. La classe !