Le 16 juin 2013
- Réalisateur : Zack Snyder
- Acteurs : Seth Rogen, Michael Shannon, Henry Cavill
Attendues au tournant, les nouvelles aventures de Superman n’ont pas déçu. Pour son premier week-end aux USA, Man of Steel a récolté la bagatelle de 113 M$, s’offrant au passage le deuxième meilleur démarrage de 2013.
Attendues au tournant, les nouvelles aventures de Superman n’ont pas déçu. Pour son premier week-end aux USA, Man of Steel a récolté la bagatelle de 113 M$, s’offrant au passage le deuxième meilleur démarrage de 2013.
Warner Bros peut enfin souffler. Après plusieurs échecs au Box-office américain (Gangster Squad, Jack, le chasseur de géants…), le studio tient son premier carton de l’année : Man of Steel. Le reboot des aventures de Superman a engrangé 113 M$ pour son premier week-end d’exploitation outre-Atlantique. C’est tout simplement le deuxième meilleur démarrage de l’année derrière Iron Man 3, qui avait récolté 174 M$ sur la même période, mais devant Fast & Furious 6 et ses 97 M$. En prenant en compte les projections du jeudi, le total atteint même 125 M$. Une performance d’autant plus réjouissante pour Warner que la mise en chantier d’un nouveau long-métrage consacré à l’homme d’acier avait tout de la gageure. Le film a beau être réalisé par Zack Snyder et produit par Christopher Nolan, il intervient sept ans seulement après l’échec public et critique de Superman Returns, met en scène un acteur inconnu du grand public (l’anglais Henry Cavill, vu dans la série Les Tudors) et a coûté, hors dépenses marketing, la bagatelle de 225 M$. Autant dire qu’un démarrage trop bas signait l’arrêt de mort de la renaissance de la franchise (une suite a été évoquée avant même la sortie de Man of Steel) et de Justice League, le projet de crossover des héros DC Comics. Grâce au triomphe de Man of Steel, le Box-office américain enregistre d’ailleurs son troisième meilleur week-end de l’année : 196 M$, soit une hausse de 31 % par rapport à 2012.
- © Warner Bros. France
L’autre bonne performance du week-end nous vient de This is the end. Cette comédie post-apocalyptique, qui signe les débuts derrière la caméra de Seth Rogen et Evan Goldberg (scénariste de Supergrave, The Green Hornet ou Délire Express), a créé la surprise en récoltant 20,5 M$ dans 3 000 salles pour son premier week-end d’exploitation. En prenant en compte les deux jours précédents (le film est sorti mercredi), This is the end voit même ses recettes monter à 32 M$, soit exactement la somme qu’il a coûté ! Son casting, qui réunit la crème de l’écurie Apatow (James Franco, Jonah Hill, Jay Baruchel, Danny Mc Bride, Seth Rogen...), n’y est probablement pas étranger. Insaisissables, le film de braquage de Louis Leterrier, vient clôturer le podium en récoltant 10 M$, portant son total sur le sol américain à 80 M$ en moins de trois semaines.
- @Sony
Man of Steel raflant l’essentiel des recettes, la plupart des continuations ont du mal à tenir le cap. Après un premier week-end tonitruant, The Purge (American Nightmare en français), le thriller de James DeMonaco, perd plus des trois quarts de ses entrées et ne récolte que 8 M$. Une chute loin d’être surprenante puisque nombre de films d’horreur à petit budget (3 M$ ici) réalisent l’essentiel de leurs recettes lors de leur première semaine d’exploitation. The Purge totalise désormais 51 M$. Avec 9M$ supplémentaires, Fast & Furious 6 continue quant à lui de faire son petit bonhomme de chemin et culmine à 214 M$. A l’international, le blockbuster de Justin Lin affiche désormais 636 M$, ce qui en fait le plus gros succès de la franchise à travers le monde. Les Stagiaires, qui marque la réunion d’Owen Wilson et Vince Vaughn huit ans après le carton de Serial Noceurs, peine en revanche à trouver son public. Pour son deuxième week-end en salle, la comédie de Shawn Levy (La Nuit au musée, Crazy Night…) n’engrange que 7 M$, pour un total de 31 M$. Sony Pictures, le studio qui l’a produit pour 58 M$, en attendait sûrement mieux. Plus bas, un autre long métrage distribué par le studio fait lui aussi grise mine : After Earth. Après deux semaines et demi d’exploitation, le blockbuster fantastique de M. Night Shyamalan ne totalise que 54 M$. Quand on sait qu’il a coûté la somme rondelette de 130 M$ et que Will Smith (qui tient le haut de l’affiche avec son fils Jaden) ne connaît que rarement des déconvenues au Box-office américain, le résultat a de quoi décevoir. Enfin, notons le beau démarrage de The Bling Ring. Distribué dans cinq salles seulement, le dernier film de Sofia Coppola engrange 210 000 $, soit une belle moyenne de 42 000 $ par cinéma.
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