Le 31 décembre 2014
- Voir le dossier : Bilan 2014, Classement 2014
Sur aVoir-aLire se cachent aussi quelques fans de musique plus tapageuse. Petite recommandation avant de découvrir leurs coups de cœur de l’année 2014 : protégez bien vos oreilles car en ces lieux, ça dépote !
– BD 2014 : le palmarès de la rédaction
– Le Top 10 de la rédaction
– Tous les disparus de 2014
– Bilan 2014 : les films fantastiques et d’épouvante de l’année
– Bilan 2014 : les 50 films indépendants de l’année
– Bilan 2014 : les comédies françaises
– Bilan 2014 : état des lieux du cinéma américain
– Les affiches les plus belles de 2014
– Les affiches les plus laides de 2014
– Bilan 2014 : le top 10 des séries
– Les Meilleurs Albums de 2014
– Les Meilleurs Albums de Métal de 2014
1) Slash featuring Myles Kennedy & The Conspirators : World on Fire Quoi l’ex-guitariste de Guns N’Roses classé numéro 1 de notre top ? cela vous surprend ? Et bien c’est que vous n’avez certainement pas fourré vos oreilles sur cette petite bombe, deuxième album de Slash dans sa variante "Myles Kennedy & The Conspirators". Une galette qui voit grand avec 17 titres où l’on avoisine les 80 minutes d’écoute ! Une durée anti-canonique au possible et pourtant les morceaux de choix y défilent à une cadence infernale. On y retrouve avec un certain plaisir de lointaines vibrations du son de l’ancienne bande à Ax au firmament. Guitariste d’exception, Slash trouve avec World On Fire la formule parfaite pour faire cohabiter avec panache les riffs et solos explosifs d’un bon titre de Hard Rock avec les refrains et couplets ultra accrocheurs du chanteur Myles Kennedy (également leader du groupe Alter Bridge). S’il ne doit rester qu’un grand disque de Metal cette année, c’est celui-ci.
2) Arch Enemy : War Eternal
Après une année orageuse, le groupe de death mélodique suédois est parvenu à abandonner sa mue. Le remplacement de la figure de proue, Angela Gossow, s’annonçait comme une opération périlleuse. Pour autant, l’arrivée de Alissa White-Gluz, ex-The Agonist, s’est avéré être le coup de fouet nécessaire au renouvellement du groupe. L’utilisation exclusive du chant guttural renforce l’impact du changement. Arch Enemy ne s’est jamais aussi bien porté. War eternal, animé d’une rage et d’une vigueur bouillonnante, souligne la prédilection des musiciens pour les riffs et la mise en scène de guitares mélodiques. Novateur et pourtant familier, ce nouvel album remet le groupe sur une voie trop longtemps égarée. Le solo de Not long for this world clôt l’album en grande pompe. Le monde est prêt pour le prochain chapitre.
3) Mastodon : Once More ’Round The Sun
Ceux qui pensaient que le groupe avait grillé ses meilleures cartouches avec les déjà techniques et surpuissants Blood Mountain, Crack The Skye et The Hunter (au virage légèrement plus mélodique) n’étaient certainement pas préparés à la déferlante Once More ’Round The Sun ! La barre est encore une fois très haute placée. L’incroyable qualité d’exécution du groupe aux sonorités lourdes, fouillées et teintés de références psychédéliques donne le vertige. Des titres forts comme "The Motherload" ou "High Road" deviendront à n’en pas douter des classiques de Mastodon. Un album d’une étonnante richesse, disposé à marquer durablement les esprits et de surcroît, déjà appelé à devenir une nouvelle pierre angulaire dans la discographie du groupe.
4) Opeth : Pale Communion
Après le choc causé par la sortie d’Heritage en 2011, le virage amorcé par Opeth depuis quelques années se confirme. Mikael Akerfeldt et sa bande ont trouvé une nouvelle jeunesse hors des sentiers battus du death metal. Avec ses compositions structurées, ses arrangements élaborés et ses rythmes engendrés dans les forges du metal progressif, Pale Communion apporte une touche de couleur à la discographie du groupe suédois. L’orgue Hammond et la batterie jazzy sont les piliers de ce nouvel album et les nouvelles sonorités clairement seventies de l’ensemble interpellent autant qu’elles séduisent. L’assemblage de ces nouvelles influences souligne la capacité d’évolution d’Opeth. Difficile de ne pas buter sur River, petit bijou progressif aux reflets précieux du changement.
5) Dragonforce : Maximum Overload Deux ans après leur méritant The Power Whitin qui voyait Marc Hudson remplacer au pied levé le chanteur originel ZP Heart, Dragonforce délivre avec Maximum Overload quantité d’hymnes Power Metal. Le combo profite ainsi de l’intégration quasi parfaite de Marc Hudson, ce dernier continuant à s’affirmer vocalement et à adopter une aisance scénique de plus en plus généreuse. Tout semble sourire au groupe actuellement et cela se ressent dans les compositions de leur dernier bébé. Par son caractère épique couplé à ses envolés aux influences de SF vidéoludiques, Maximum Overload parvient à faire resurgir du fond de nos entrailles comme une certaine ferveur guerrière oubliée.
6) Judas Priest : Redeemer of Souls
Le glas de la retraite n’a pas encore sonné. La flamme brûle encore au cœur du heavy metal britannique. Après Nostradamus, dernier album en date sorti il y a six ans de cela, Judas Priest met la machine en branle et revient à ce qu’il sait faire de mieux. A l’écoute de Redeemer of souls, on est directement transporté au début des années 80, aux grandes heures de gloires de Judas Priest. La puissance des guitares jumelées est soutenue par l’excellente section rythmique de Ian Hill à la basse et Scott Travis aux tambours. Même le remplaçant de K.K Downing, Richie Faulker, surprend avec son indéniable talent de guitariste, qu’il met au service de la cause. A l’écoute de Halls of Valhalla, une chose est sûre... A la guerre comme à la guerre, l’heure d’abdiquer n’est pas encore venue.
7) Deathstars : The Perfect Cult
Après cinq longues années d’attente, voilà que le groupe de metal industriel gothique suédois daigne enfin refaire surface. Le résultat se nomme The Perfect Cult, un album qui se veut plus sombre que ses prédécesseurs. Alors certes, beaucoup vous dirons qu’il n’est pas au niveau de Night Electric Night, dernière livraison en date et album de référence, cependant, il regorge de tubes électro-goth qui s’imposent dès la première écoute, à l’instar des excellents titres que sont "All the Devil’s Toys", "Explode", "Ghost Reviver" ou encore "Temple Of The Insects". Deathstars reprend une formule qui a fait ses preuves et il le fait avec une belle aisance, sous le signe de l’efficacité avant tout.
8) Behemoth : The Satanist
Phoenix de la scène black metal, Behemoth crève les entrailles des enfers à coups de sonorités aiguisées et compositions désespérées. Album somme, The Satanist se veut la synthèse de tout ce que peut être la musique du groupe polonais. Fin agencement de structures architecturales et de textures sombres, cette nouvelle création marque un tournant certain dans l’histoire de ses musiciens. La Messe Noire, épique et atmosphérique retranscrit en lettre noires les aspirations de Behemoth. Ce nouvelle album témoigne d’un penchant pour des motifs de guitares et rythmiques plus simples que par le passé. L’intensité des compositions s’appréhende davantage au regard du canevas que propose l’album dans son ensemble. Rarement un groupe de death metal aura expérimenté son oeuvre aussi profondément dans sa chair.
9) Axel Rudi Pell : Into the Storm
Avec 25 années de carrière derrière lui, Axel Rudi Pell n’est pas là pour nous surprendre. Il récite sa formule de pur Heavy Metal à l’ancienne comme il sait si bien le faire. Into the Storm n’échappe pas à la règle mais il faut bien dire que les compositions sont toutes très entraînantes et que les solos acérés nous transportent littéralement au cœur de la tempête. Un condensé de morceaux qui fait énormément de bien aux cages à miel puisqu’on se prend fréquemment à taper du pied en rythme et à fredonner sur chaque refrain. Après plusieurs écoutes, on s’attache à de sacrés parties de guitares qui nous confortent dans l’idée que Axel Rudi Pell est peut être moins englué en mode pilote automatique qu’il n’y paraît de prime abord.
10) The Used : Imaginary Enemy
Groupe de rock alternatif originaire de l’Utah, The Used a toujours composé avec une image gentiment adolescente. Imaginary Enemy trouve néanmoins sa place dans ce top de la rédaction en raison de la prise de position y étant mise en scène. Album cathartique, il redonne au groupe une légitimité lui ayant toujours fait défaut. Loin des tubes génériques, Imaginary Enemy se veut porte-voix d’une contre-culture marginalisée. La diversité des titres fait la richesse de l’ensemble. Et si l’oreille se dresse à l’écoute d’accents ska, post-hardcore ou punk, on ne peut qu’acquiescer face à ce qui s’annonce pour The Used comme l’album de la maturité.
– Le Top 10 de la rédaction
– Tous les disparus de 2014
– Bilan 2014 : les films fantastiques et d’épouvante de l’année
– Bilan 2014 : les 50 films indépendants de l’année
– Bilan 2014 : les comédies françaises
– Bilan 2014 : état des lieux du cinéma américain
– Bilan 2014 : le top 10 des séries
– Les Meilleurs Albums de 2014
– Les affiches les plus belles de 2014
– Les affiches les plus laides de 2014
Galerie Photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.