Apeiron . T1 – La chronique BD

Dans un hôpital, quatre adolescents se retrouvent et doivent apprendre à surmonter l’amnésie qui les a frappés. Ils sont victime de cette étrange maladie du vide. Leur état s’améliorant, ils sont autorisés à rejoindre leur maison pour 24h. Mais à partir de là, rien ne va se passer comme prévu et Shinya Kusaka nous entraîne dès lors dans une course poursuite haletante.
Ce premier tome démarre tout doucement, au rythme de la récupération des quatre héros à l’hôpital, à savoir Hina, Iori, Daichi et Kaede. Deux filles et deux garçons. Le monde extérieur à l’hôpital nous est montré par l’intermédiaire de la télévision, seul moyen pour les quatre malades d’avoir des nouvelles avec également certaines phrases de leur infirmière dédiée.
Quelque part, nous sommes dans la même situation qu’eux. Nous découvrons ce monde pas à pas. Et l’autorisation de sortie nous réjouit autant que Kaede et ses amis, puisque nous aussi, nous allons découvrir l’extérieur.
La force de ce récit est de toujours nous placer dans la même situation que ses héros, il n’y a que vers la fin où, suite à des scènes parallèles, nous découvrons des événements se déroulant loin du petit quatuor et que nous avons donc une (légère) longueur d’avance sur eux.
Cette série qui va se boucler au second tome, promet donc de riches révélations au prochain numéro. Enfin, nous l’espérons... Et on n’est pas indiffèrent au sort de ces jeunes, victimes d’un mal inconnu et sauvés par une puce qu’ils se traînent dans le cerveau et dont nous nous doutons dès le début que cela ne va pas vraiment être que pour leur bien. Comme quoi, si vous avez de l’intuition, vous pourrez avoir finalement une petite longueur d’avance sur ces héros.

Le graphisme sobre se resserre autour des personnages mais les caractérisations ne sont pas poussées très loin. En fait, vous avez Kaede et le reste du groupe. On se demande rapidement pourquoi ils sont quatre tant les trois autres ne se distinguent pas énormément. Bon, il y a peut-être une raison que nous ne vous expliquerons pas ici, ce serait trop en dire sur l’intrigue.
Quant à Apeiron, le titre de cette mini-série, vous comprendrez au cours de votre lecture à quoi fait référence ce nom mystérieux.
Ce n’est peut-être pas le récit d’anticipation le plus prenant que vous lirez, mais il y a une ambiance et une curiosité à découvrir la clé de ce récit (en espérant que ce ne soit pas la première qui vous viendra à l’idée mais là, nous n’avons pas encore la réponse pour vous éclairer).

Si vous acceptez de suivre Kaede et ses amis, préparez-vous aussi à supporter l’étrange mascotte qui les accompagne tout au long de leurs périples. Vous l’apercevez sur la couverture ; si, regardez mieux.