Vitalic , Voyageur rétro disco du futur

Avec sa puissante électro kitsch, Vitalic n’a jamais manqué de dynamisme. Depuis le succès décalé de son single Poney part I, le Français a su marquer de son empreinte l’intarissable French Touch pour la marquer de ses albums qui ne ressemblent qu’à lui.
Avec Voyager, l’approche est autre, puisque, comme beaucoup d’autres avant lui (Kavinsky & co), il se veut ici plus orienté vers un hommage sans frontières aux sons disco des années 80.

(C) Clivage Music / Citizen Records

Puisant dans l’incroyable force mélodique de cette époque à l’allure fun, mais intrinsèquement mélancolique, voire sombre (celle de Visage, que Waiting for the stars, premier single de l’album évoque irrésistiblement), il se livre à un voyage synthétique quasi stellaire. A l’image des Daft Punk avec Interstella 555 ou du groupe Air, dont on retrouve des accents à travers le morceau Hans is driving (feat. Miss Kittin), le concept lunaire baigne dans l’électro de S.F., avec sonorités rétro-futuristes étranges. L’italo n’est jamais très loin, notamment dans le dernier morceau, somptueux Don’t leave me now, très vocal, avec une charge émotionnelle indéniable. Si l’on peut préférer les vrais classiques naïfs de l’époque, de la prêtresse Valérie Dore à The Voyagers et leur Distant planet, le charme est réel.
Quelques morceaux aux sonorités improbables, typiques de l’époque, viennent contribuer au palmarès. Un succédané qui réchauffe.

(C) Clivage Music / Citizen Records

Teaser de la tournée qui passera par Paris le 23 mars, à l’Olympia.