Le 18 novembre 2023

- Plus d'informations : Collectif d’artistes Une Autre Voix
À l’initiative d’un collectif d’artistes présidé par Lubna Azabal, une marche blanche en faveur de la paix au Proche-Orient est organisée dimanche 19 novembre 2023 à 14h00 depuis l’Institut du Monde Arabe à Paris. "Une marche apolitisée et silencieuse", prévient la comédienne.
News : Ils sont plus de 500 artistes issus du monde du cinéma, du théâtre et de la littérature à avoir signé une tribune en faveur d’une marche silencieuse pour la paix en Israël et en Palestine, en réponse à l’escalade de violences qui secoue le Moyen-Orient depuis plusieurs semaines. La comédienne du très beau Bleu du caftan et plus récemment de L’air de la mer rend libre, Lubna Azabal, mobilise depuis plus d’un mois le monde des artistes, qu’ils soient écrivains, comédiens, photographes de plateau, décorateurs, producteurs, etc. pour porter avec elle la nécessité d’une prise de conscience que seule la paix est la voie de salut du vivre-ensemble, qu’on soit juif, chrétien, musulman, bouddhiste, agnostique, athée, etc. Elle-même de confession musulmane, l’actrice milite pour une parole apolitique, ouverte, digne, en faveur des peuples du Proche-Orient qui souffrent.
Autour d’elle, les comédiennes Julie Gayet et Clémentine Célarié, le scénariste Vito Ferreri, le secrétaire général du Théâtre de la Colline Antoine Antolinos, la réalisatrice et scénariste Baya Kasmi, l’auteur et metteur en scène Wajdi Wouawad, l’agent artistique Christelle Graillot, ou encore l’attachée de presse Jamila Ouzahir s’activent pour rendre cette prise de position collective, la plus large possible, dans un esprit d’humanité, de tolérance et de fraternité. La démarche a fait mouche et aujourd’hui 500 signataires prestigieux comme Isabelle Adjani, Agnès Jaoui, Charles Berling, Isabelle Carré, Judith Chemla, etc. ont signé cette importante tribune en faveur de la paix.
Les mots sont dignes, puissants, sans esbroufe, le Collectif Une autre voix faisant le pari de l’humanisme, de l’apolitisme et la réunion des contraires. À plusieurs reprises, la tribune rappelle la nécessité d’une union sacrée qui refuse l’enfermement dans un clan ou un autre, et qui à sa manière honore un souffle supérieur, au-dessus de l’horreur de l’antisémitisme et de l’islamophobie.