Un beau dimanche - le test DVD

Un beau film qui aurait mérité un bien meilleur traitement lors de sa sortie en DVD. Une certaine déception.

L’argument : Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme, qui après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret.

Le film : Un beau dimanche est sorti sur les écrans le 5 février 2014. Ce film tout en finesse a rencontré un certain succès critique, mais a connu l’échec en salle, avec 328.000 entrées, à peine plus que le démarrage de Un balcon sur la mer qui avait fini sa carrière au-dessus du million, et surtout seul métrage en tant que réalisatrice de la lumineuse Nicole Garcia à ne pas avoir franchi la barre symbolique des 500.000 tickets.
Ce film tout en finesse sort quatre mois plus tard dans un DVD, qui aurait mérité plus d’égards techniques et de proposer de réels "plus". Ce qui n’est malheureusement pas le cas.

Critique du film  : Un beau dimanche

©Diaphana

Les suppléments :
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Ils se résument à la bande-annonce du film, certes de bonne qualité, et à un extrait du catalogue des éditions Diaphana, avec quatre titres et quatre bande-annonces. C’est tout.

L’image

Bien que correcte, elle est un peu sombre en basse luminosité. La restitution de la lumière est en revanche correcte lors des scènes en extérieur. Le piqué reste perfectible.

Le son :

L’éditeur propose une piste stéréo et un 5.1 DD convenable. Mais dans certaines séquences en extérieur, les voix sont un peu faibles et en particulier lorsqu’elles sont couvertes par certains bruits et sons, eux mêmes un peu étouffés.
Un beau dimanche, film intimiste et de grande qualité, méritait assurément un environnement sonore plus abouti. L’investissement des arrières, en 5.1, est relativement discret.

Le DVD propose certes une version sous-titrée pour malentendants. On appréciera la qualité du sous-titrage, avec mention des bruits et autres sons. On regrette toutefois l’absence d’une version pour mal ou non-voyants. A ce sujet, les éditions Diaphana nous avaient habitués à mieux, notamment avec le DVD Violette, paru le 6 mars 2014, qui propose une telle version avec audio-description. Le chapitrage en quatre parties n’a par ailleurs pas de réelle pertinence.