Ulrich Forman : Chapter III - A perfect Storm

Notre avis : En février, on craquait sur All I want titre pop folk que l’on pensait codé pour les algorithmes d’une publicité positive et lumineuse, tellement ce single était méritant et universel. Il n’en fut rien, mais le potentiel demeure, car désormais c’est avec tout un album que l’on doit composer.
Le chapitre III, dans la carrière d’Ulrich Forman confirme un esprit terreux, bigarré, hippiesque ; il convole avec allégresse sur les rêveries champêtres des Beatles. On citera volontiers le folklorique 1234 qui démarre les festivités avec exubérance.
Au sommet de cette inspiration, le francophone à l’anglais de rêve, a combiné avec Today, single clippé, la quintessence de l’hymne britpop, de ceux que n’aurait pas reniés un Gallagher... On retrouve cette verve sert également de moteur à You gotta stay, impérial morceau symphonique, au trombone tonitruant, et à moindre niveau Go on, positionné vers la fin, morceau plus mineur mais au demeurant intransigeant dans la bonne humeur. (c) 2018 Alex Tissot
On reste moins admiratif quant aux morceaux plus lents, comme le gospel Hold me, en milieu d’album, qui casse la dynamique, quand It’s all right, acoustique de face B (désolé pour l’anachronisme), n’a pas vraiment sa place sur un ensemble placé sous le signe de la mélodie. En revanche, la partie 2 de I’m in love est une relecture plus introspective et pertinente de son tube de 2013 qui, lui, avait servi pour accompagner la publicité d’Attractive world. Quand on vous disait que le monsieur était forgé pour les hymnes...