Le 15 mai 2017
Écrin faste et classieux, le nouvel album de Azier va droit au coeur.


- Genre : Vidéo-clip
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Néerlandais qui aime bien les mélodies élégantes des années 80, aux influences multiples, la plus récente étant probablement le duo Hurts, dont on retrouve la froideur de dandy des compositions, Thomas Azier revient avec un second essai long.
Toujours inspiré par le sens de la mélodie forte, puissante, l’artiste de la sobriété vocale, joue de sa voie avec une insistance subtile, dans des flots d’instrumentations variées au milieu de titres produits aux oignons. Piano, machines synthétiques… Les associations forcent l’intérêt alors que l’artiste passe de la balade au titre plus rythmé, mais toujours avec une tristesse qui point en arrière-fond (Gold).
Seul reproche peut-être à faire à cette succession de titres flamboyants, une proximité d’intonation avec des noms beaucoup trop distincts : Alphaville (Crucify),Robbie Williams (Babylon aux airs de The Road to Mandela) et évidemment Keane, dans le titre Winners qui aurait pu figurer sur le premier album du groupe britannique s’il était paru en 2017.
Morceau de l’éclat, Sandglass brise des cœurs dans une dépression que n’aurait pas reniée Anthony & the Johnson. Chant du paroxysme, Call s’élève très haut. Sobre, fluide, Concubine est un tourbillon de frissons qui s’écoule en 2’20 qui filent le tournis. Talk to me insuffle le même trouble, entêtant et fascinant
Le Rouge de Thomas Azier est indéniablement la couleur de ce mois de mai.
Label Virgin, Mercury Music Group (Universal Music France)