Le 16 mars 2025


Un manga aussi imprévisible qu’un chat !
Résumé : Lorsque Takeru est froidement abattu, le monde de Tatari bascule. Le {yokaï} décide de prendre sa place et de protéger ce qui était le plus cher aux yeux du garçon. Mais cette petite comédie s’avère bien plus délicate que ce que Tatari imaginait !
Critique : Tout commence avec Tatari, un petit chat noir, indépendant et autoritaire – un félin dans toute sa splendeur donc – qui a laissé l’opportunité à Takeru et sa petite sœur d’avoir l’honneur de l’avoir comme chat de compagnie ! Mais les choses tournent mal lorsque Tatari retrouve Takeru baignant dans son propre sang… Il s’avère que Tatari n’est pas un chat ordinaire mais un yokaï extrêmement puissant, Bakeneko, le chat métamorphe. Ce dernier décide de prendre la place du garçon pour combler les regrets du jeune homme. A savoir, la protection de sa petite sœur malade...
© 2025 Watari / SHOGAKUKAN
Ce début un peu abrupt soulève de nombreuses interrogations : Watari joue avec nos nerfs comme un chat avec une souris en distillant quelques informations par-ci par-là sur le passé de Tatari et la question qui nous brûle les lèvres dès les premières pages : pourquoi a-t-on tué Takeru ?
Ayant été enfermé pendant près de mille ans par des Onmyoji, Tatari n’a pas toujours les codes de la société moderne, d’autant plus qu’il doit reprendre les habitudes de Takeru qui était sûrement la personne la plus gentille qui est existé ! Cela donne quelques scènes humoristiques qui permettent de contrebalancer l’action quasi omniprésente dans ce premier tome.
© 2025 Watari / SHOGAKUKAN
Que ce soit lors des cours d’athlétisme au lycée ou lors de combats contre des harceleurs ou même contre des yokaï, le mangaka s’en donne à cœur joie et maîtrise assez bien son sujet même s’il nous a manqué une petite touche d’originalité pour faire de ce premier tome une pépite.
Néanmoins, nous nous sommes attachés aux personnages, Tatari, Takeru ou encore la « désarmante de mignonnerie », Yuki ! Nous lirons avec plaisir les tomes suivants d’autant que certaines pistes sur les différentes familles de yakusas appellent à être confirmée…
208 pages - 7,20 €