Le 11 novembre 2016
Retour en forme et dans les formes pour Sting qui répond à la nostalgie de ses premiers fans, ceux de Russian et du groupe Police.



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Après un premier single en forme d’écho aux standards de The Police, qui ne laissera pas de grands souvenirs aux fans, I can’t stop thinking about you, on lui préférera en fait la version acoustique, l’idole Sting propose son album rock, le premier en 15 ans ! Fini les dérives arty plus ou moins abouties, la star britannique revient avec des sons plus calibrés, enregistrés à New York où il vit, des riffs de guitare, plus électriques (Petrol Head). Tous n’excellent pas (50,000), mais le panache eighties de titres comme One Fine Day ravive l’esprit d’un artiste intègre dont on ne se lasse pas du timbre de voix, que l’on avait trouvé plus abîmé sur The Last Ship.
L’esprit rock figure aussi au travers des ballades sombres et politique, dans la tradition sobre de l’artiste de Russian, avec des pamphlets folk (Heading South on the Great North Road), embrassant l’actualité migratoire (Inshallah).
Le meilleur vient de If You can’t love Me, grand manifeste au talent de l’artiste qui saura résonner puissamment lors de la réouverture du Bataclan le 13 Novembre, que Sting inaugurera courageusement.