Le 16 novembre 2017
Sam Smith se livre avec passion dans le successeur d’In The Lonely Hour, qui transcende les humeurs pour porter le talent de son interprète à des hauteurs vertigineuses.



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Retour au firmament pour Sam Smith qui attaque la fin d’année avec un opus à l’authenticité qui se savoure instantanément. Armée exclusivement de ballades, sa collaboration avec Disclosure, et même Timbaland (les Gospel de Pray) porte sur l’émotion.
Sincère, cristallin, l’album convoque le retour aux belles mélodies, celle de Too Good at Goodbyes, single officiel, mais aussi de HIM, majestueuse déclaration d’amour au masculin sous fond de religion ; Pray qui reprend cette thématique avec la force d’une production épatante, et surtout le duo avec Yebba, No Peace, qui se démarque par son intensité et son efficacité. Loin des featurings actuels, ce duo enflamme à l’ancienne (les grands Bonnie Tyler des années 80) et peut être considéré comme l’acmé d’un album en 14 morceaux où rares sont les passages à vide, la voix s’offrant constamment en courbe de vie qui respire la puissance sans se manifester dans la démonstration poussive.
A proscrire toutefois aux allergiques aux gospels et aux sucreries surannées des années 50-60 où le blues réchauffait les cœurs malades.
Pour notre part, le ressenti est dans le titre, c’est le grand frisson.