Private joke
Le 8 janvier 2004
Quatre Anglais rigolards ou amnésiques tentent une résurrection du glam hard rock. Drôle et jouissif.

- Artiste : The Darkness

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Voilà le glam hard rock remis au goût du jour par un courageux quator anglais qui se met volontairement en scène à coups de clichés rock et de paroles dignes des pires soap operas. Chez eux, ils cartonnent. Mais la France goûtera-t-elle à cet humour so british, ou l’effet euphorisant se perdra-t-il dans les méandres du tunnel sous la Manche ?
Franchement, que peut-on attendre d’un groupe dont le bassiste se fait appeler Frankie Poullain et arbore une moustache rejoignant dangeureusement son menton ? Et si je vous dis que le chanteur aux effrayantes combinaisons moulantes est le fruit d’un abominable croisement entre David Lee Roth, Freddie Mercury et Patrick Juvet ? On en est quitte pour une bonne tranche de rigolade, ça c’est sûr. Et ça n’est déjà pas si mal, au milieu d’une scène musicale dont les acteurs se veulent sans cesse novateurs et trop souvent carriéristes.
Tout ceci pourrait néanmoins paraître bien anecdotique si le groupe ne conjugait cette bonne dose d’autodérision avec un talent certain pour construire d’entêtantes chansons
grassouillettes, au bon goût de Gibson vieillie en fût. Essayez un peu les Growing on me ou autre Givin’up pour voir...En fait, The Darkness, c’est un peu comme les Knacki Herta : on sait que c’est pas bon, mais on trouve ça bon quand même. Alors ne passons pas à côté des choses simples... Et si vous avez toujours adoré (sans jamais oser vous l’avouer) les combinaisons léopard, les guitares à double manche et les moustaches jusqu’au menton, welcome to The Darkness.