Critique : Est-ce parce que Steven Spielberg a acheté les droits de son premier roman Et si c’était vrai ? que Marc Levy a cessé d’être un auteur pour devenir un "pisse-copie" ? Le mot est fort trouvez-vous ? C’est que vous n’avez pas lu le livre...

Nous aussi, lecteurs, sommes en droit de nous poser des questions. Où est passée la créativité de l’auteur de Et si c’était vrai  ? Etait-il vraiment nécessaire d’écrire un second roman pour arriver à ce résultat ? L’appât du gain fait-il succomber tous les auteurs qui ont un brin de succès ? Bref, on est déçu, déçu, déçu par ce livre insipide et fade.

Un mot de l’histoire, quand même, pour ne pas vous laisser sur votre faim : Susan et Philip s’aiment, mais se quittent. Elle rêve d’une vie d’aventure et s’engage dans une mission humanitaire. Lui, futur publicitaire, lui promet de l’attendre. Le temps passe. Susan reste à l’autre bout du monde quand Philip rentre dans le rang et finit par se marier. Débarque Lisa, la fille de Susan, dans la vie du couple socialement correct formé par Philip et son épouse. Cette arrivée fait l’effet d’un ouragan dans la famille. Ouragans qui sont la trame de fond du livre.

Evidemment, le roman s’achève sur un rebondissement, malheureusement terriblement prévisible. Car tout est prévisible ici : l’intrigue baclée, le style plat, la construction éculée. Où es tu ? surfe sur les lieux communs de page en page, les personnages sont caricaturaux et rien ne vient sauver ce roman.

Seule prouesse de Marc Lévy, savoir distiller l’ennui avec perversité...