Le 20 mai 2004

- Festival : Festival de Cannes 2004
Mais qui a dit que le festival de Cannes était mort ? Il n’a jamais été aussi puissant. Vu la pauvreté de la sélection l’an passé, les organisateurs ont cette fois-ci décidé de mettre les bouchées double et même, exception à la règle, inviter le cinéma gore (L’armée des morts) à valser avec les questions existentielles d’Abbas Kiarostami (Five).
Mais qui a dit que le festival de Cannes était mort ?
Cette année, en dépit d’un jury particulièrement explosif, on note une sélection marquée par une noirceur sans précédent avec des œuvres sombres et désespérées. Présenté en compétition mardi après-midi, The ladykillers des frères Coen fut un rayon de soleil qui euphorisa toute la grande salle du palais. En attendant les projections des très attendus 2046 de Wong Kar-wai et de Ghost in the shell : Innocence, mon favori du moment n’est autre que le très controversé Old Boy de Chan-Wook Park (auteur des déjà formidables Sympathy for mister vengeance et Joint security area). Mais la dernière bombe de Michael Moore (Fahrenheit 9.11) est le grand favori pour la Palme. En attendant le verdict et la suite de notre compte rendu, voici nos premières impressions non exhaustives.
Sélection officielle - Hors compétition
– La mauvaise éducation - Pedro Almodovar - Film d’ouverture du Festival.
– Dawn of the dead (L’armée des morts) - Zack Snyder
Sélection officielle - En compétition
– Ladykillers - Ethan & Joel Coen
Quinzaine des réalisateurs
– Je suis un assassin - Thomas Vincent
– Love is deceived - Asia Argento
Prix de la critique - Caméra d’or
– Calvaire - Fabrice Du Welz