Critique

CINÉMA

La mauvaise éducation - Pedro Almodóvar - critique

Les blessures assassines

Le 30 juillet 2010

Drame intense et thriller machiavélique autour d’un personnage fantasmatique : les cicatrices selon Almodóvar.

La chronique vous a plu ? Achetez l'œuvre chez nos partenaires !

En DVD ou Blu-Ray

En VOD, SVOD ou Streaming

En VOD, SVOD ou Streaming

  • domik 27 juin 2004
    La mauvaise éducation - Pedro Almodóvar - critique

    J’ai beaucoup aimé la musique du film ; j’aimerais savoir de quelle oeuvre classique est tiré le "Kyrié" ?
    merci

  • Thomas 29 juin 2004
    La mauvaise éducation - Pedro Almodóvar - critique

    Euh...
    Comment peut-on avoir une si bonne idée de départ et se retrouver avec un si mauvais film ? Le seul aspect intéréssant et dérangeant du film (le trio formé par le prêtre et les deux enfants) est mis de côté (car trop choquant pour le Bobo de la Gauche-Télérama, principal amateur des films d’Almodovar ?)au profit d’un pseudo thriller à l’intérêt...nul. Oui, c’est bien filmé. Oui, c’est bien joué. Mais Almodovar nous met en scène tous les clichés les plus prévisibles du pseudo-provocateur : les prêtres pédophiles aussi ont des sentiments, les transexuels sont nos amis mais pas les drogués, il ne faut pas se fier aux apparences, la drogue et la chirurgie esthétique, c’est mal, il ne faut pas mentir à sa maman, ouhla, un film dans le film, mais vais-je comprendre ?, ouhla, du sexe filmé en super8, c’est osé...
    Dommage !

  • kirk 20 janvier 2005
    La mauvaise éducation - Pedro Almodóvar - critique

    En réponse à thomas, moi j’ai trouver ça formidable...

  • giridhar 29 janvier 2006
    La mauvaise éducation - Pedro Almodóvar - critique

    Enrique Goded (Fele Martinez) est cinéaste et homosexuel. Alors qu’il se trouve dans une période de manque d’inspiration, il reçoit la visite d’un jeune acteur de théâtre, Ignacio Rodriguez. Stupéfait, il reconnaît l’enfant dont il était amoureux lorsqu’il se trouvait interne dans le collège où sévissait le Père Manolo (Daniel Giménez Cacho). Celui-ci les avait surpris dans une situation scabreuse et avait chassé Enrique, gardant auprès de lui Ignacio qu’il affectionnait particulièrement. Ignacio, qui a écrit une nouvelle fondée sur leur vécu commun, souhaite la faire lire à son ami. Ce dernier, profondément touché, décide d’en faire un film...

    Dès l’ouverture, nous entrons sans contestation possible dans le monde si personnel et particulier d’Almodovar. Enfances aux relents fétides, génératrices de traumatismes indélébiles, personnages ambigus, ambivalents, en quête désespérée d’une identité inaccessible, univers nocturne, musical, mystérieux et fascinant des travestis... Lentement, douloureusement, les pelures des apparences se détachent, laissant à nu des corps et surtout des coeurs écorchés vifs. Mais, tandis que dans "Talons aiguilles", par exemple, un équilibre s’établissait entre l’ombre et la clarté, conduisant à une rédemption salvatrice, ici la lumièree n’apparaît quasiment jamais.

    Les personnages sont tous de la même veine : égoïstes, veules, fourbes, manipulateurs. Ils sont des jouets, presque des coquilles plus ou moins vidées de leur substance authentique, qui dansent une sarabande funèbre dans laquelle l’homosexualité, misérable, pitoyable, est une reine dérisoire et sépulcrale. Le réalisateur promène ces individualités qui se cherchent perpétuellement à travers des flash back, des mises en scène d’un film dans le film lui-même... Bref, tout ce patchwork, d’une grande fluidité, est remarquablement construit pour dérouter le spectateur et lui faire perdre ses repères, tout comme c’est le cas pour les protagonistes du drame. Sur les plans esthétique, narratif, scénaristique, c’est une grande réussite. L’intellect ne peut qu’y être sensible et ressentir un envoûtement convulsif. Pour ce qui est de l’émotion et du coeur, j’avoue, en revanche, être resté totalement insensible, tant à la manière froidement distanciée dont l’histoire est exposée, qu’à son contenu lui-même. Et, si le dernier mot sur lequel se focalise l’objectif est "passion", je confesse n’avoir jamais éprouvé intimement sa présence dans cette oeuvre. Question de feeling, comme chanterait Richard Cocciante... 

  • bbjj83 10 avril 2007
    La mauvaise éducation - Pedro Almodóvar - critique

    J’avais découvert Gael Garcia Bernal dans le film "Amores Perros" (Amours chiennes). Et il m’avait intrigué alors quand j’ai vu qu’il était dans ce nouveau film d’Almodovar, je me suis dit que cela ne pouvait être que bon.

    Et je n’ai pas été déçu. J’ai vraiment adoré ce thriller dramatique...

Votre avis

Votre note :
6 votes
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.