Natures Mortes - La chronique BD

Dans la Barcelone mystérieuse de la fin du XIXème siècle, Mar est une muse pour de nombreux peintres de l’époque. Notamment pour Vidal Balaguer, un peintre criblé de dettes, qui va apprendre du jour au lendemain, la disparition de celle qui éclairait ses nuits et son esprit.

Rapidement mis en cause par un policier pour avoir était la dernière personne à avoir croisé Mar, Vidal est également soupçonné d’être complice de la disparition d’un cadavre. La veille il avait été engagé pour peindre le portrait de la malheureuse Gema sur son catafalque...

Zidrou brouille les pistes dans cet album, en nous emmenant tantôt dans une biographique fictive (ou non, à vous de jugez...), tantôt dans une histoire d’amour ou un hommage aux peintres. Une chose est sûre, le point commun de ces derniers n’est sans nul doute la force de l’imaginaire portée par cette fiction !

Le très beau dessin d’Oriol Hernández Sánchez, tout en couleurs directes, colle parfaitement à l’univers cité plus haut. D’ailleurs, il serait bienvenue de parler de peinture, et non de dessin, tant le procédé graphique, la composition et parfois les références s’y rapprochent !

On notera également l’effort fait sur la production d’une couverture toilé, mais aussi sur toute la documentation autour de l’auteur (2 pages de documentation à la fin de l’album et une page Wikipédia).

Pour conclure, Natures Mortes est un très bel hommage à la peinture et à sa force première : celle de saisir le temps !

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