Le 10 mai 2022
Un professeur de phonétique se met en tête de transformer une petite marchande de fleurs en lady raffinée. Une comédie musicale prestigieuse, remarquable par ses costumes et ses décors, mais trop longue jusqu’à l’ennui.


- Réalisateur : George Cukor
- Acteurs : Audrey Hepburn, Rex Harrison, Mona Washbourne, Gladys Cooper, Stanley Holloway, Theodore Bikel, Wilfrid Hyde-White , Jeremy Brett
- Genre : Comédie musicale
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Warner Bros. France, Park Circus France
- Durée : 2h50mn
- Date télé : 19 mars 2025 22:40
- Chaîne : Ciné+ Classic
- Reprise: 1er novembre 2017
- Date de sortie : 23 décembre 1964
- Festival : Les Oscars 1965, Festival de La Rochelle 2022

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Résumé : Londres au début du XXe siècle. Sur un marché, Eliza Doolittle (Audrey Hepburn), une jeune fleuriste au fort accent cockney, est moquée par le professeur Higgins (Rex Harrison) qui passe avec son ami le colonel Picketing (Wilfrid Hyde-White). Piqué au vif quand elle lui demande des leçons de phonétique. Il va parier avec son ami d’en faire une lady en six mois.
Critique : Ce long métrage prestigieux, l’un des plus célèbres aussi bien du cinéaste George Cukor que de l’actrice Audrey Hepburn, est surtout remarquable pour la profusion et la beauté de ses costumes et de ses décors.
En effet, l’histoire assez classique, du pygmalion (Pygmalion est le titre de la pièce de George Bernard Shaw dont le film est adapté), misogyne et bougon, qui va transformer une jeune fille pauvre mal embouchée en femme du monde inaccessible d’une élégance sans égal, n’est pas particulièrement passionnante. Les étapes de la mutation d’Eliza vers une issue tout de même prévisible vont se dérouler sur près de trois heures, c’est particulièrement long !
Les chansons qui émaillent le récit, n’amènent pas vraiment de plus-value au récit.
Maintenant, on peut apprécier ce joli bonbon coloré qui met extrêmement bien en valeur la fraîcheur et la spontanéité d’Audrey Hepburn. Et au-delà, se délecter des innombrables costumes et décors (tout en studio) incroyablement luxueux créés par Cecil Beaton. On peut notamment en prendre plein des yeux dans la scène du champ de courses et celle de la réception d’ambassade.
Cette œuvre, déjà hors du temps à l’époque de son tournage, représente tout de même l’un des derniers fleurons de la comédie musicale hollywoodienne.