Le 5 janvier 2024
Quatre sœurs épaulent au mieux leur mère alors que leur père est parti pour la guerre de Sécession. Un mélodrame rythmé et élégant, dominé par la virevoltante Katharine Hepburn.
- Réalisateur : George Cukor
- Acteurs : Katharine Hepburn, Joan Bennett, Paul Lukas, Frances Dee, Henry Stephenson, Jean Parker, John Lodge, Douglass Montgomery, Spring Byington, Samuel S. Hinds, Edna May Oliver
- Genre : Comédie dramatique, Mélodrame, Teen movie, Noir et blanc
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h57mn
- Titre original : Little Women
- Date de sortie : 4 mai 1934
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Résumé : Pendant la guerre de Sécession, les quatre sœurs March, en l’absence de leur père, font vivre la maison sous l’œil bienveillant d’Abigal leur mère (Spring Byington).
Critique : Adaptée du célèbre roman éponyme de Louisa May Alcott paru en 1868, cette œuvre est la toute première version parlante des quatre réalisées à ce jour, après deux muettes difficiles à trouver aujourd’hui.
Obligée de vivre chichement en cette période de guerre, les quatre filles, soutenues par leur bienveillante mère, rivalisent de bonne humeur et de débrouillardise pour égayer le foyer. Chacune développe un talent particulier : Meg (Frances Dee), la plus sérieuse, est une parfaite maîtresse de maison secondant efficacement sa mère ; Jo (Katharine Hepburn) la cadette, sorte de garçon manqué, écrit des nouvelles et s’amuse à mettre en scène ses sœurs dans des pièces de son invention ; Beth (Jean Parker), plus fragile, rêve d’avoir son propre piano ; et Amy (Joan Bennett), coquette et rêveuse, dessine et peint avec un certain talent. Elles vont aussi souvent être en contact avec les Laurence, leurs sympathiques voisins.
Si le récit tient essentiellement du mélodrame familial un peu compassé et naïf, il n’en comporte pas moins un rythme dynamique et sans aucun temps mort, notamment grâce à Katharine Hepburn qui se détache largement par son jeu extrêmement moderne : pétillante, bavarde, parfois insupportable, elle emporte tout sur son passage. La mise en scène élégante de George Cukor fait le reste et sauve le film de son contexte suranné et un peu mièvre.
À noter que la jeune Joan Bennett, vingt-trois ans à l’époque, sera par la suite et par deux fois une héroïne fatale pour Fritz Lang aux côtés de Edward G. Robinson. Ce sera pour La femme au portrait (The Woman in the Window) en 1944, puis pour La rue rouge (Scarlet Street) en 1945.
- Copyright RKO Pictures
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