Les enquêtes de Violette . T1 - La chronique BD

Les enquêtes de Violette présente une suite d’histoires sur deux pages. Chaque récit est une courte mésaventure donnant lieu à enquête et réflexion. Violette trouve vite le coupable mais au lieu de tout vous expliquer comme le ferait Hercule Poirot, elle se tourne vers vous, lecteur, afin de savoir si vous avez aussi trouvé le fin mot de l’histoire...
Et c’est là où le lecteur peut sauter le pas et devenir l’enquêteur. Reparcourez la double page à la recherche de l’indice fatal au menteur. Mais pas de panique, si vous ne trouvez pas la clé de l’énigme, tout vous est révélé à la fin de l’album.
Les graphismes ronds et les couleurs simples de Laurel, qui nous montre ainsi un autre style que celui de Comme Convenu, vous permettent de vous concentrer sur les événements sans vous perdre dans une multitude de détails qui compliquerait votre réflexion.

Fred Neidhardt se fend de petites histoires sympathiques, dont les intrigues ne feront pas long feu si vous êtes férus de Columbo, du Mentalist ou de Sherlock Holmes ! Mais ne vous emballez pas, il faut voir Les enquêtes de Violette pour ce qu’elles sont : un loisir sympathique qui fera tourner les neurones de nos chères têtes blondes.
Violette évolue dans un monde stable entourée de son meilleure ami Jérémie, de son chat Croquette, de sa famille et ses amies d’école. Ce petit univers s’installe peu à peu et finalement, cette suite d’enquêtes se lient les unes aux autres non pas par une méta-intrigue complexe mais bien par l’entourage de Violette qui permet de relier tout ensemble : vacances au ski, vente de muguet, spectacle, cour d’école, week-end repos, bref, autant d’histoires liées de manière cohérente à la vie de cette jeune fille. Ces récits ancrés dans un quotidien prennent ainsi plus de corps.

On pourrait espérer que Violette, dans des tomes ultérieurs, mène des enquêtes un peu plus longues, challengeant de plus en plus ses fidèles jeunes lecteurs et lectrices !