Le 17 février 2016
Joli écrin DVD qui manque peut-être un peu de consistance côté suppléments. Belle initiative toutefois que celle de proposer le court-métrage La règle de trois, sans lequel Les Deux amis n’aurait pas vu le jour.
- Réalisateur : Louis Garrel
- Acteurs : Louis Garrel, Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne
- Genre : Romance, Comédie romantique
- Nationalité : Français
- Distributeur : Ad Vitam
- Durée : 1h42mn
- Date de sortie : 23 septembre 2015
- Plus d'informations : Le Lien Amazon.fr
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Année de production : 2014
Date de sortie du DVD : 3 février 2016
Joli écrin DVD qui manque peut-être un peu de consistance côté suppléments. Belle initiative toutefois que celle de proposer le court-métrage La règle de trois, sans lequel Les Deux amis n’aurait pas vu le jour.
L’argument : Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la Gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider. Ensemble, les deux amis se lancent à la conquête de Mona…
La critique : ICI
Les suppléments :
Reportage en marge du tournage du film
Un film réalisé dans la lancée de La règle de trois, avec Golshifteh Farahani, Louis Garrel et Vincent Macaigne.
– La productrice Anne-Dominique Toussaint souligne avoir été séduite par les deux acteurs, mais aussi par Louis Garrel cinéaste. À commencer par sa vision à la fois amusante et ambitieuse du film. Le film part de Les caprices de Marianne, de Musset, l’histoire d’un homme éconduit par la femme qu’il aime, mais qui demande de l’aide à son meilleur ami. Or, tragédie : la femme tombe amoureuse du mauvais. Pour la productrice, la question est ici de savoir comment résister à son désir, chose très compliquée à gérer. Dans le film, il y a une légèreté, un humour, une intelligence pour mettre en scène des sentiments réels et déchirants. Les couples de potes mal assortis au cinéma : un archétype mais qui prend une autre ampleur avec Garrel et Macaigne, dont les défauts réunis rendent l’exercice fatalement comique.
– Pour Louis Garrel, l’idée de départ était de faire des personnages qui ne sont pas intégrés à la société et qui n’ont pas le désir de promotion ni de carrière. Leur promotion à eux : se faire aimer. Quand Garrel parle de sa collaboration (scénario) avec Christophe Honoré : la chance de travailler avec quelqu’un de très sentimental et très pudique, un équilibre idéal.
– Vincent Macaigne considère Les Deux amis comme quelque chose de trépidant et non pas sentimental. "Dans les choses qui se créent, c’est une sorte de mini épopée. J’ai quand même l’impression qu’il a une rigueur sur la vérité, sur des enjeux entre les personnages, ou en tout cas plus grands que de faire de la comédie. Il y a une sorte de grande rigueur artistique, puis j’ai l’impression que le film va avoir quelque chose de très enlevé et précis dans la mise en scène. Car la mise en scène raconte aussi la dramaturgie, ce qui est assez rare dans le cinéma français."
– Golshifteh Farahani évoque Louis Garrel comme un feu qui brûle tout le temps, "une énergie infinie" et cette capacité totale de porter toute l’équipe à lui seul. D’où une intensité, (...) et beaucoup de talent.
Le court métrage La règle de trois
À Saint Anne, à la sortie de l’hôpital. Garrel et Macaigne (d’un côté un poète soupe au lait, de l’autre un hypocondriaque au cœur brisé), dans des situations qui préfigurent largement la loufoquerie lyrique de Les Deux amis. Le duo croise bientôt la route de Golshifteh Farahani, pour des dialogues abscons, à la logorrhée incessante, mais paradoxalement limpides.
De Les Deux amis, tout est là ou presque. Un coté mumblecore avec des phrases qui ne se terminent pas. Beau parce qu’indéfini, informe. Paris façon désordre au détour d’un troquet, du parc Monceau ou du parc du Luxembourg. Une rage teintée d’amour, un formalisme enlevé, allumé. La longue focale qui crée une distance vaporeuse, onirique. Macaigne : "T’as vu ta gueule, t’es déprimant, putain je suis pas un Playmobil". Pas étonnant que Louis Garrel en arrive désormais au long métrage.
L’image :
La copie a beau ici ne pas être en haute définition dans cette version DVD, l’approximation parfois des couleurs dans les scènes plus sombres participent d’un certain élan, latent, qui emporte les personnages dans l’indistinct. Comme la métaphore d’une confusion des sentiments et des émotions.
Le son :
Les dialogues ou les silences, enveloppés ou non par la musique de Philippe Sarde, sonnent très clairs, d’une belle précision. Le film est proposé au choix en 2.0 ou 5.1DD.
Galerie Photos
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