Les bijoux de la Kardashian - La chronique BD

Le 3 octobre, à 2h30 du matin, alors que la vedette Kim Kardashian se reposait dans sa chambre du Pourtalès, cinq hommes armés et masqués firent irruption et s’emparaient d’un butin lui appartenant et avoisinant les dix millions d’euros.
Retour sur un fait inédit, sous forme d’enquête rondement menée par deux flics - homme et femme - qui jouent au chat et à la souris pour pimenter un peu l’histoire.

Tout le monde pensait à un coup de bluff de la part de la part de la femme la plus suivie du web pour se donner encore et toujours plus de visibilité sur la toile.
Et pourtant, ce ne sont ni plus ni moins des papys braqueurs à bicyclette qui firent le coup ou quand deux mondes que tout oppose se "rencontrent" par la force des choses.
Le récit est traité de façon linéaire mais il est d’autant plus palpitante qu’il est aussi loufoque et basée sur des faits réels.
A force de jeter son fric à la face du monde sur les réseaux sociaux, les gangsters sont au courant de tout en temps réel et n’ont plus qu’à se baisser pour ramasser les diamants … ou les faire tomber dans une bouche d’égout lors de leur fuite … à vélo.

François Vignolle, Julien Dumond, Grégory Mardon / Glénat

Choquée psychologiquement, notre star remballera fissa sa cour et quittera la France, le matin même du casse. "Perte d’argent n’est pas mortelle" mais peut traumatiser n’importe quelle pimbêche du web.
On retrouve le style vif et les couleurs pétardes de Grégory Mardon et même si le trait est épais, il y a beaucoup de délicatesse dans la manière de traiter la petite Kim.
L’enquête est passionnante et truculente, sous la houlette de la police française.
Cependant trois mois après le cambriolage de la diva, seize personnes sont mises en examen.

François Vignolle, Julien Dumond, Grégory Mardon / Glénat

Le suspens de ce petit polar dessiné tient le lecteur en haleine. On ne s’ennuie pas avec cet opus dédié à un braquage hors du commun à la française comme "au bon vieux temps" avec de petite référence au cinéma des années 50 ou les braquages étaient "normaux", ou les "beaux mecs", ces receleurs de 60/70 ans portent des noms tels que : Ma Copine, Le Gros, La Boule, Yeux Bleus ou encore Nez Rappé. Avec un nom pareil, il est certain que Kanye West, star du rap et mari de Kim Kardashian. n’est pas prêt d’oublier cet épisode digne d’un épisode de télé-réalité de toute sa vie.