Dossier Woody Allen - Woody Allen - critique
Le 4 décembre 2007
Un hommage aux films noirs des années 1940 qui tourne en comédie.
- Réalisateur : Woody Allen
- Acteurs : Wallace Shawn, Helen Hunt, Dan Aykroyd, Woody Allen, Elizabeth Berkley, Brian McConnachie
- Genre : Comédie, Comédie policière
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Bac Films
- Editeur vidéo : Wild Side Video
- Durée : 1h43mn
- Titre original : The Curse of the Jade Scorpion
- Date de sortie : 5 décembre 2001
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Résumé : En 1940, à New York, Betty Ann Fitzgerald a été engagée pour moderniser la compagnie d’assurances North Coast. Cette énergique et arriviste enquêtrice affiche d’emblée ses ambitions en déclarant la guerre aux méthodes de travail quelque peu obsolètes de C.W. Briggs, le meilleur détective de la société. Afin d’apaiser les tensions, Chris Magruder, le patron de la North Coast, les incite à participer à une fête organisée pour l’anniversaire d’un collaborateur de C.W. Briggs. Au cours de la soirée, le magicien Voltan hypnotise C.W. Briggs et Miss Fitzgerald à l’aide du scorpion de Jade. Le sortilège va entraîner les deux ennemis jurés dans de rocambolesques aventures.
Critique : Constantinople. Casablanca. Deux mots seulement et une intrigue qui en demande à peine davantage. Il en faut peu, quand même, à Woody Allen pour nous éblouir. De l’aveuglement ? Allons donc ! Le sortilège du scorpion de jade aurait été signé par un autre réalisateur que l’on crierait au chef-d’œuvre. Là, on dit juste un Woody, un très bon Woody.
L’intrigue, donc. Brillant détective pour une compagnie d’assurance, CW Briggs (Woody himself) se retrouve sous l’emprise d’un hypnotiseur qui le pousse à cambrioler des résidences dont il a lui-même assuré la sécurité. Convaincu que le voleur est l’un de ses collègues, Briggsie soupçonne Fitzgerald (Helen Hunt), la maîtresse du patron engagée pour réorganiser la maison, qui ne supporte pas CW et est elle aussi à la merci de l’ensorceleur. Les deux ennemis vaincront ensemble le scorpion de jade et en profiteront pour tomber amoureux l’un de l’autre. That’s all, folks.
Enfin, c’est tout, ou presque. S’ajoutent à cela des dialogues hilarants, des acteurs irrésistibles (Allen dans son numéro de petit drôle habituel, Helen Hunt en carriériste fragile), le même et superbe thème de New Orleans joué à chaque fois que le sortilège agit, les références aux films noirs des années 40 et, surtout, le New York de ce temps-là, que Woody Allen filme avec autant d’amour que dans Radio Days. C’est dire.
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