La poussée d’archi-merde
Le 12 juillet 2006
Laideur et ennui sont au programme de ce (télé)film espagnol naïf et vain. A oublier au plus vite.
- Réalisateur : Gerardo Herrero
- Acteur : Marta Belauslegui
- Nationalité : Espagnol
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– Durée : 1h41mn
– Titre original : El principio de Arquimedes
Laideur et ennui sont au programme de ce (télé)film espagnol naïf et vain. A oublier au plus vite.
L’argument : Cadre supérieure dans l’industrie de la mode, Sonia rêve d’avoir du temps à consacrer à sa famille. Rocio, femme au foyer malgré elle, souhaite trouver un emploi où ses compétences professionnelles seront reconnues.
Sonia fait embaucher Rocio dans la société où elle travaille. Une rivalité féroce naît entre ces deux femmes. Rocio, fascinée par la reconnaissance professionnelle longtemps attendue, ne va pas hésiter à trahir son amie.
Notre avis : Un film espagnol qui traite des dérives du monde du travail sur fond d’échangisme entre deux couples d’amis, le tout en épousant le point du vue des deux personnages féminins, voilà qui avait de quoi séduire. Sur le papier en tous cas, car en réalité le film de Gerardo Herrero nous rappelle de manière abrupte que les coups de génie d’Almodovar et, dans une moindre mesure, ceux d’Alejandro Amenabar et d’Alex de la Iglesia, sont les seules raisons d’être du cinéma espagnol.
La pauvreté esthétique de ce long métrage est effectivement digne d’un mauvais téléfilm, sa réalisation est atrocement terne et l’intrigue, qui repose sur le principe des vases communicants, est tellement schématique qu’elle finit par entraîner l’œuvre dans l’un des pièges récurrents du cinéma, le "scénario filmé". Les symboles et autres métaphores trop évidentes plombent la pellicule, en particulier la comparaison faite entre les employés et des oranges pressées qui devient très vite risible. Ajoutons à cela la caricature des effets néfastes du monde de l’entreprise, un traitement de l’échangisme aussi excitant qu’un match du Paris Saint-Germain et une fin ridicule à la manière du Cercle des poètes disparus. Stop ! N’en jetez plus ! Il faut se rendre à l’évidence, il n’y a tout simplement pas une once de cinéma dans Le principe d’Archimède.
Tout corps plongé dans une salle obscure présentant ce film sera poussé bien vite vers la sortie.
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