Le 5 mai 2017
- Scénariste : Gabella, Mathieu>
- Dessinateurs : Jérôme BENOIT, Julien CARETTE
- Genre : Fantastique
- Editeur : Delcourt
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 5 avril 2017
- Durée : T.2
La série se poursuit, avec un bourreau sans repères mais pas sans charisme.
Rien ne va plus à Paris, en ces temps du Moyen-Âge où la magie se fraie un chemin pour un métier peu envié, celui de bourreau. Les nobles de la capitale française utilisent sans le comprendre un homme qui tire ses pouvoirs de son anonymat. Lorsqu’un autre homme, insaisissable, sème le trouble dans les esprits, jusqu’à pouvoir envisager un renversement du pouvoir en place, il convient de se débarrasser d’un outil devenu gênant. Mais cette sombre histoire de vengeance cache d’autres enjeux et surtout d’autres personnages. L’histoire gravite autour des pouvoirs surnaturels que peuvent à priori acquérir toutes les personnes inconnues, invincibilité, force, dédoublement... L’absence de magie en temps que fluide ou énergie qui choisirait des élus est une belle surprise, tout comme le roman Le Nom du Vent avait exploité un filon intéressant en montrant un pouvoir accessible à condition de sacrifices. Ce tome 2 continue à explorer ces éléments, à travers l’histoire présente et aussi le passé du bourreau. Sa rivalité naissante avec le bouffon débouche sur un joli duel, cristallise l’attention mais les vrais soubresauts du scénario résident dans les petites attentions qui concernent le mentor paternel du bourreau, son initiateur masqué, son ennemi bossu rappelant au masque de fer...
© Delcourt
Côté dessin, l’empreinte de Julien Carette est bien posée sur cette série, avec un Moyen-Âge sombre à souhait, des rues insalubres, mais aussi par exemple des hommes du peuple affublés de leurs couvre chefs immondes pour nos codes de mode mais qui étaient répandus et indispensables à l’époque. Les couleurs sont toujours fades, car elles étaient réservées aux nobles, les murs crasseux, mais c’est un bon rendu historique, qui renforce ce côté fantastique, puisque tout le cadre concorde. A noter que les visages ne sont pas particulièrement détaillés, la faute à l’histoire qui privilégie l’anonymat ces protagonistes principaux.
© Delcourt
Le suite du Bourreau confirme tout le bien que le premier tome laissait entrevoir. De l’action prenante, des pouvoirs intrigants et des fils qui s’entrelacent de manière de plus en plus complexe, tout commence à bien décoller, et par conséquent le tome 3 est attendu avec impatience.
58 pages - 14,95€
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