Le 18 février 2018

- Réalisateur : Dominique Rocher
- Acteurs : Denis Lavant, Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani
- Genre : Fantastique, Film de zombies
- Durée : 1h34mn
- Date de sortie : 7 mars 2018
- Festival : Gérardmer 2018
Remarqué lors de la dernière édition du Festival de Gérardmer, La Nuit a dévoré le monde montre les crocs à quelques semaines de sa sortie.
Résumé : En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s’organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Alors que Grave, de Julia Ducournau, fait (encore) sensation avec ses quatre nominations aux César, le cinéma de genre francophone fait fureur en 2018.
Le bisseux Dominique Rocher relance, avec Pascal Augier (Ghostland, Grand Prix de Gérardmer), Daniel Roby (Dans la Brume) et Coralie Fargeat (Revenge), un genre que l’on croyait réservé aux seuls Américains depuis quelques années (les productions surnaturelles de James Wan et Blumhouse), avec une vitalité que l’on n’avait pas vue dans l’Hexagone depuis la grande époque de la Fabrique de Films, dans la deuxième moitié des années 2000, où l’on voyait sortir des productions carnassières, certes très rarement réussies, mais au moins détonantes dans le paysage du CNC : Martyrs, A l’intérieur, La Meute, Humains, Frontières, La Horde... La liste est longue !
- (C) Haut et Court
Le distributeur Haut et Court propose aujourd’hui de découvrir l’affiche et bande-annonce de La nuit a dévoré le monde, d’après le roman de Pit Agarmen (aka Martin Page). Ce film de zombies intimiste, tourné en plein cœur du Paris haussmannien, permet de retrouver deux acteurs valeureux du cinéma d’art et essai, Anders Danielsen Lie (Oslo 31 août, respect) et l’Iranienne Golshifteh Farahani.
Tous aux abris, la horde de macchabées ambulant est lâchée pour le 7 mars prochain. On lui souhaite plus de succès que pour ses prédécesseurs malheureux des années 2000, dont la réputation a été ternie par un manque d’exposition dans les multiplexes, en raison de la réticence des exploitants à diffuser des films trop violents sur leurs écrans. L’époque a-t-elle changée ? A suivre.