Le 16 avril 2017
L’album ne manquait pas de charme, mais c’est surtout sur scène que l’on apprécie la force du duo des Juveniles.
Puissant !
Oublions un instant l’album Without Warning, succession suave très bien produite d’hymnes disco-funk (le single Someone Better, I can wait), dance-house-trance (Panopticon), sur lequel Yuksek (Nous Horizon) a même mixé le titre d’ouverture, l’ensoleillé Love me forever, un album paradoxalement même un peu gospel sur les bords sur le titre fort Parasomnia.
Sur la scène de la Maroquinerie, précédés par les Dissidents, première partie rock tonitruante venue promouvoir un EP, les Juveniles ont fait court dans la set list d’une douzaine de titres, mais avec la force d’une construction scénique impériale qui a démarré avec un hommage soutenue à Moroder/New Order/Human League.
Les morceaux issus des deux albums de la formation, ont été arrangés pour des développements new-wave, électro, pêchus, dont le but ultime était de mettre l’assemblée de fans en transe, comme sur Lovers are dying breed, développé de façon fulgurante pour atteindre un paroxysme.
Curieusement transformé en dance floor, la Maroquinerie a vibré des sons électro-rock d’un duo complice, aidé par un bassiste et un autre pote aux synthés, instrument roi de la soirée.
Vocalement placé sous des accents britanniques, ceux d’un Morrissey bien de chez nous (Rennes), le jeune dandy en devenir Jean-Sylvain Le Gouic, a su séduire de son charisme timide, fort de son statut polyvalent qui lui a aussi donné du fil à recoudre dans la soirée, entre micro, guitare et arrangements synthétiques qui l’ont beaucoup accaparé. Il a la voix, mais aussi l’oreille !
Cette force sur scène s’est faite au détriment du plus beau titre du groupe, Washed away, curieusement absent de la soirée. Il faudra y remédier !
La Maroquinerie, Paris, le 7 avril 2017
Galerie photos
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