Le 11 novembre 2017
Comment le flow sévère et impeccable d’Eminem peut-il céder à la reine des featuring, Beyoncé ? Un mystère commercial...



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Eminem, prince blanc du rap américain, sort un single imparable où il lâche la pression qu’il s’est mise autour de son retour. Non, il n’est pas Prince, comme il le dit, ni Jésus, mais pour beaucoup, il est un Dieu des années 2000, rappeur de l’excellence qui avec des albums comme The Slim Shady LP ou The Marshall Mathers LP ou The Eminem Show a battu tous les records.
- (C) Polydor Music
La voix sévère, la colère toujours en ébullition, l’idole de Detroit invite pourtant la facilité Beyoncé sur son nouveau titre, comme pour justifier son retour dans les charts. Les vieux routards de Coldplay avait essayé également, avec succès, de survivre commercialement en invitant la divinité. Beyoncé, présence légitime pour être pertinent en 2017 ? Sûrement. Mais la belle et le rappeur feraient mieux de travailler en solo pour exister au-delà du coup médiatique, car honnêtement, là, on n’est pas convaincu.
Présente aux prochains MTV EMA Awards, à Londres, ce 12 novembre, l’idole devrait lâcher incessamment sous peu son 9e opus, Revival. Aucune date n’est prévue, mais, des collaborations avec les très hype Rihanna, Kendrick Lamar, et même Dr Dre sont murmurées depuis la publication d’un tracklisting leaké qui démontre une fois de plus que, même dans le rap, le marketing est roi.