Le 13 février 2019

- Voir le dossier : Démarrages Paris 14h
Encore à 10 jours des vacances, les Parisiens commencent à découvrir les grosses productions de saison : Alita : Battle Angel, Ralph 2.0 et un certain All Inclusive. Des gagnants et un gros perdant se profilent...
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Les chiffres : En ne dépassant pas les 2.000 spectateurs sur Paris-14h, Alita : Battle Angel ne réalise pas un score de blockbuster absolu, mais fait fort : le film n’est pas une franchise et la laideur ahurissante de sa promo pouvait faire redouter le pire pour cette production de qualité. La journée devrait lui être favorable. L’absence de concurrence dans le domaine des grosses productions américaines va lui permettre d’exister pendant les vacances. En attendant, il comptabilise déjà 1.913 spectateurs dans 21 salles pour une moyenne solide de 91 spectateurs. Ralph 2.0 ne fera pas les beaux jours de Disney en France, au vu du petit score du premier volet, Les Mondes de Ralph. Le distributeur peut donc s’enthousiasmer de ses 1.879 spectateurs dans 21 salles. Le premier avait assuré davantage, avec 2.619 kids geeks en décembre 2012.
Bon démarrage pour le biopic politique à Oscars Vice, avec 1.522 curieux dans 20 salles. La promotion a été bonne et la moyenne séduisante : 890 entrées dans 14 salles. Les Français apprécient Christian Bale.
Le cinéma français suit, avec des fortunes diverses : Félix Moati, acteur devenu réalisateur sur Deux Fils, assure (890 entrées dans 14 salles) ; en revanche All Inclusive a tout du bide parisien possible, avec 728 entrées dans 16 salles. La dernière comédie de Fabien Onteniente manque de notoriété en France. On n’est pas très loin du démarrage catastrophique de Turf, l’autre bide du cinéaste, sorti le 13 février 2013. La comédie avait alors démarré à 449 spectateurs parisiens sur la première semaine, et le bide s’était étendu jusqu’en province. Le film n’avait alors jamais dépassé les 500.000 entrées.
Sixième, Happy Birthdead 2 You, comédie d’épouvante produite par Jason Blum, n’a pas réussi à s’imposer, avec 336 spectateurs. Universal n’a pu imposer cet OVNI que dans 8 salles, victime il est vrai de sa propre politique d’embargo sur les critiques jusqu’au jour de sa sortie, limitant ainsi l’exposition médiatique. C’est toutefois notre film de la semaine...