Urgences à Buenos Aires
Le 3 juin 2011
Sortie DVD et blu-ray du film très noir de Pablo Trapero.

- Réalisateur : Pablo Trapero
- Acteurs : Ricardo Darín, Martina Gusman
- Genre : Drame, Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters
- Nationalité : Argentin
- Distributeur : Ad Vitam
- Plus d'informations : http://www.advitamdistribution.com

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– Durée : 1h47 mn
– Sortie vidéo : le 1er juin 2011
Sortie DVD et blu-ray du film très noir de Pablo Trapero
L’argument : Sosa est un avocat véreux, un carancho. Spécialisé dans les accidents de la circulation à Buenos Aires, il profite sans scrupules des victimes et s’enrichit grâce aux assurances et à la corruption. Un soir, à la recherche de potentiels clients, il rencontre Lujan, une jeune urgentiste. Elle essaye de sauver la vie d’un homme, il essaye d’en faire son client. Leur histoire commence là, dans la rue, la nuit...
Notre avis : Porté par ses magnifiques acteurs, Martina Gusman et Ricardo Darin, le film très noir de Pablo Trapero, sorti en février, a trouvé son public en France (85 000 entrées) après avoir fait le plein dans les salles argentines.
Lire la critique.
Le DVD
Une excellente édition DVD (et blu-ray) de Carancho sera disponible à partir du 1er juin 2011.
Les suppléments
Ils sont un peu succincts :
– Une brève présentation du film par Sylvain Blanchard, journaliste à Brazil.
– Deux entretiens, intéressants mais un peu courts (cinq minutes), l’un avec Martina Gusman qui nous parle notamment des six mois qu’elle a passé dans le milieu hospitalier pour assimiler les gestes d’une urgentiste et pouvoir faire abstraction du côté technique de son rôle au moment du tournage, et l’autre avec Pablo Trapero qui insiste sur sa fascination pour le film noir.
– La bande annonce.
– Une galerie de photos.
Image
Le report en DVD rend justice à l’excellent travail du chef opérateur Julian Apezteguia. (Nous n’avons pas vu la version blu-ray).
L’essentiel du film se passant de nuit, dans des espaces éclairés au néon, les ambiances un peu glauques dominent. De belles couleurs froides apparaissent ci et là dans les scènes de jour.
Les plans fixes, ostensiblement cadrés, sont caractérisés par un piqué hyperréaliste que le transfert numérique traduit bien. La définition reste bonne également dans les nombreux plans tournés caméra à l’épaule dans un style reportage faussement négligé.
Son
La version en Dolby 5.1 secoue pas mal le spectateur, ce qui est évidemment voulu. Elle hypertrophie la musique, belle mais parfois insistante (de Federico Esquerro et Lim Giong), ainsi que les bruits de la ville et de la nuit : hurlements de douleur, sirènes d’ambulances, bruits de tôle froissée mais aussi impact des coups dans les scènes, assez éprouvantes, de violence physique.
La version en simple stéréo, moins tonitruante, est tout à fait recommandable.
Evitez la VF (en 5.1 !) digne d’un mauvais doublage de série télé.