Le 8 septembre 2013

- Voir le dossier : Box-office américain
Un week-end essentiellement marqué par Riddick, 3e volet de la saga de science-fiction de David Twohy avec Vin Diesel, seule sortie d’envergure d’un week-end un peu sage.
Un week-end essentiellement marqué par Riddick, 3e volet de la saga de science-fiction de David Twohy avec Vin Diesel, seule sortie d’envergure d’un week-end un peu sage.
Riddick n’a pas convaincu la critique américaine, en général mitigée à l’égard de ce troisième volet d’une saga de science-fiction initiée par David Twohy en 2000. Tout a commencé en toute discrétion avec une série B horrifique (Pitch black) au succès de film culte (39M$) qui révéla Vin Diesel en bad-boy de l’espace. Le sequel vit les choses en plus grand, boursoufflée aux millions de dollars inutiles : épique mais floppesque, Les chroniques de Riddick (2004) dépasse alors à peine les 50M$ pour un budget supérieur aux 100 bâtons. Alors, on n’imaginait pas de suite possible, pourtant, la popularité intacte de Vin Diesel suite aux triomphes grandissant des Fast & Furious (le 4 et le 5) a légitimé la mise en place d’un troisième volet par le même cinéaste. Le budget est moindre (40M$ contre 105M$ pour son prédécesseur), mais les attentes étaient réelles. Aussi, lors d’un week-end sans aucune concurrence, les 18M$ de recettes dans 3.107 multiplexes en ce début de mois de septembre (période creuse en général), sonnent comme un score correct, même si Universal aurait pu espérer plus de 20M$. Peu importe, le projet sera très vite rentabilisé et les marchés étrangers devraient recevoir positivement ce micro blockbuster. En France, Metropolitan le proposera en salle le 18 septembre.
On retiendra de ce week-end la chute inévitable des One Direction qui rétrogradent de 5 places et perdent ainsi 74% de leurs recettes. Ce vertige les laisse sans perspectives autour des 4.1M$ pour leur 2e week-end et un total de 24M$. On est loin des chiffres avancés par le Justin Bieber movie qui avait fini sa course au-dessus des 70M$.
Parmi les valeurs sûres du moment, on citera Le majordome, 2e, avec 8.9M$ sur 3.330 écrans. Le biopic de Lee Daniels se hisse au-dessus des 91M$ et poursuit une carrière sans faute vers les 100M$ et les Oscars. Le phénomène latino Instructions not included méduse l’industrie avec 8.1M$ dans seulement 717 cinémas. Pour son deuxième week-end, la comédie voit ses recettes grimper de 3.2% et dépasse les 20M$ en 10 jours. On en reste bouche bée ! Dépassera-t-elle les 100M$ à l’instar des Miller, une famille en herbe ? Possible. En tout cas la comédie distribuée par Warner avec Jennifer Aniston et Jason Sudeikis reste relativement stable pour son 5e week-end (-37%) avec 8M$ de gains en plus. Ah l’argent de la drogue. Cet excellent divertissement provoquera l’hilarité en France le 18 septembre.
Autre gagnant de cette fin d’été, l’étonnant Planes de Disney, toujours dans le top 5 pour son 5e week-end de vol. C’est du long courrier à ce niveau avec 80M$ engrangés pour une mise de départ raisonnable de 50M$ ! On comprend donc toute la valeur de la suite qui doit décoller en 2014 !
Cette semaine, Sony a essayé de relancer la carrière de C’est la fin. La comédie apocalyptique avec James Franco et ses potes gagnait 2.127 écrans. Le but à moitié dissimulé du studio était de propulser symboliquement ce carton de début d’été au-dessus des 100M$ ! Le film parvient aux 2M$ mais avec une moyenne très médiocre de 925$ par cinéma. A l’aube de sa sortie en vidéo, on reste à la porte de la barre symbolique des 100M (98.946.000$, pour être précis). Une question de jours ?
Petite pensée émue pour You’re next qui a abattu seulement 17M$ en 17 jours (-60.9%, 1.6M$ ce week-end). Lancé le même jour, The Mortal Instruments a déjà fini sa carrière avec un total dérisoire de 30M$ ! On attend maintenant le week-end prochain pour découvrir les scores de Malavita de Luc Besson qui devra affronter Insidious 2. Les paris sont ouverts.