Le 15 septembre 2013

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Après Conjuring et American Nightmare, le Box-office américain a consacré un troisième film d’horreur cette année : Insidious : Chapitre 2. Luc Besson, lui, déçoit beaucoup.
Après Conjuring et American Nightmare, le Box-office américain a consacré un troisième film d’horreur cette année : Insidious : Chapitre 2. Proposé ce week-end dans plus de 3 000 salles, le dernier film de James Wan a surpris tout le monde en réalisant un démarrage record : 41 M$ en trois jours, soit le deuxième meilleur week-end de tous les temps pour un mois de septembre. Malavita, la comédie d’action de Luc Besson, peine en revanche à trouver son public, se contentant de 13,9 M$.
2013 aura été l’année de tous les succès pour James Wan. Six semaines après Conjuring, qui avait amassé 41,8 M$ lors de son lancement, un autre film d’horreur du réalisateur américain a en effet terrorisé le Box-office US. Produit pour 5 M$ et distribué dans un peu plus de 3 000 salles, Insidious : Chapitre 2 a récolté la bagatelle de 41 M$ à l’occasion de son premier week-end d’exploitation dont 20 M$ pour la seule journée de vendredi, confirmant l’appétence du public américain pour le genre. Ce faisant, il réalise le deuxième meilleur démarrage d’un film d’horreur cette année et le deuxième meilleur démarrage de tous les temps pour le mois de septembre, derrière Hôtel Transylvanie et ses 42,5 M$. Au passage, Insidious 2 pulvérise également le score du premier volet, qui avait ramassé 13,2 M$ lors de son premier week-end d’exploitation avant de terminer sa carrière à 54 M$ sur le sol américain et 94 M$ à travers le monde. Ce lancement tonitruant vient également consacrer Blumhouse Productions, la société de production à l’origine d’American Nightmare (The Purge en VO), autre film d’horreur à petit budget qui avait cartonné lors de sa sortie en salles en engrangeant 34 M$ lors de ses trois premiers jours d’exploitation.
- © Sony Pictures Releasing
L’autre grosse nouveauté de la semaine, Malavita, s’en sort moins bien. Malgré un solide casting (Robert de Niro, Tommy Lee Jones, Michelle Pfeiffer) et une combinaison de salles conséquente (3 091), la comédie d’action de Luc Besson, co-produite par sa société EuropaCorp pour 30 M$, ne récolte que 13,9 M$. Un score très éloigné de Taken 2, dernière production d’EuropaCorp distribuée aux USA, qui avait surpris tout le monde en amassant 42 M$ lors de son premier week-end à l’affiche. La sortie vendredi prochain de Prisoners, qui se positionne sur un créneau similaire, et le mauvais bouche-à-oreille qui entoure Malavita devraient lui compliquer la tâche… En troisième position, Riddick chute lourdement en perdant 63 % de ses recettes, soit 6,5 M$ seulement sur le week-end. Après un démarrage décevant et dix jours d’exploitation, le troisième volet de la « saga Pitch Black » ne cumule que 30,8 M$, confirmant que la mise en chantier d’un quatrième opus dépendra désormais des résultats du film à l’international, où les deux précédents volets n’avaient pas particulièrement brillé. Derrière, Le Majordome continue sa très belle carrière en dépassant les 100 M$ après seulement cinq semaines d’exploitation. Le troisième film de Lee Daniels, encore visible dans 3 200 cinémas, pourrait continuer à faire les beaux jours des salles américaines pendant encore quelques temps puisqu’il continue de se maintenir remarquablement bien, ne perdant qu’un tiers de ses recettes ce week-end.
- © Jessica Forde / EUROPACORP- TF1 FILMS PRODUCTION – GRIVE PRODUCTIONS
Parmi les autres faits notables, notons la stratégie payante de Sony Pictures à l’égard de This is end. Afin de franchir la barre des 100 M$ sur le sol américain, le studio a décidé de ressortir la comédie post-apocalyptique, qui réunit la crème de l’écurie Apatow, sur un peu plus de 2 000 copies la semaine dernière. C’est désormais chose faite puisque le film cumule dorénavant 100,4 M$ aux USA, auxquels s’ajoutent 18 M$ à l’international. Parmi les nouveautés proposées sur une faible combinaison de salles, Wadjda tire clairement son épingle du jeu. Premier film réalisé par une femme en Arabie Saoudite, ce dernier a récolté 40 500 $ dans trois cinémas seulement, soit une très bonne moyenne (qui plus est pour un long métrage étranger) de 13 500 $ par écran.
- © Metropolitan FilmExport