Rolling, scratching, dancing
Le 5 novembre 2003
Après dix ans de djing à travers la planète, Sebastien Devaud, aka Agoria, sort Blossom, un premier album lumineux.


- Artiste : Agoria

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Après dix ans de djing à travers la planète, Sebastien Devaud, aka Agoria, sort Blossom, son premier album. Une techno pointue et novatrice qui provoque un buzz étrangement similaire à celui des Daft Punk pour leur Homework.
Cela fait dix ans que la planète techno entend les mix de cet énergumène. Loin de vouloir surfer sur une vague de dollars, Agoria est avant tout un passionné du vinyle. Un parcours classique de DJ, allant de club en club pour enfin croiser la route, il y a quelques années, de l’équipe du Batofar qui va l’amener doucement vers la production de ce premier opus.
Et tous ceux que Sébastien Devaud remercie sur son album ne se sont pas trompés. Sur Blossom, il y a de la graine de champion. Un univers sonore très spécifique, amalgame des sonorités essentielles de la house, de la techno et du trip-hop le tout ne manquant jamais d’humour.
L’attaque est sévère. La doublette Spinach girl et Stereolove, vous cloue sur place. Des sonorités agressives faisant penser au premier Daft Punk, agencées de manière à mettre le feu aux dancefloor. Après une courte respiration (Presque un ange), apparaît son premier featuring de renom en la personne de Ann Saunderson autour d’un bel exercice de style, entre down tempo et house. Ensuite l’album s’emballe et enchaîne les titres orientés hard tech pour finir par 2thousand3 en duo avec le ténébreux Tricky et La onzième marche premier single, à l’efficacité redoutable, issu de Blossom.
Ce Blossom d’Agoria est un vrai coup de maître. Tel une autobiographie, l’album paraît retracer l’ensemble des influences qu’a subies son auteur. Une recherche du temps perdu, là où la techno n’avait pour d’autre but que de nous faire danser. Chapeau bas Agoria.