Le 7 mai 2017
Sorti le 5 mai, le nouveau Blondie est un revival rock, disco et trop légèrement punk d’un groupe qui fait le minimum syndical, malgré une pléiade de collaborations.



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Annoncé en février, Pollinator de Blondie succède à des albums moins connus des ancêtres pop-punk britanniques, Panic of girls (2011) et Blondie 5(0) Ever, ce dernier comprenait à la fois un best-of et l’album Ghost of Download.
Aujourd’hui la voix de Debbie Harry, icône absolue des années 80 dans les charts (Atomic, Heart of glass) mais également au cinéma (au cœur de scènes de masochismes proprement hallucinates dans Videodrome de Cronenberg), accuse l’expérience, mais le plaisir de l’entendre demeure intact. La star, accompagnée par deux membres fondateurs du groupe, s’amuse à exploiter les genres qui les ont rendus célèbres : pop accélérée (Long Time), rock-punk léger (Fragments), et même disco, comme sur le discutable single Fun.
Pour cet important come-back, le trio s’est entouré de noms calibrés de la scène contemporaine (Sia, Charlie XCX) et de légendes (Joan Jett, l’un des leaders de The Strokes, Johnny Marr de The Smiths).
La liste des collaborations est longue.
Volontairement marqué dans le temps et souvent kistch (Too much), Pollinator booste la nostalgie mais n’invente rien, se contentant d’afficher des tons cheesy que l’on prendra à la rigolade.
Titres
1. Doom or Destiny 2. Long Time
3. Already Naked
4. Fun
5. My Monster
6. Best Day Ever
7. Gravity
8. When I Gave up on You
9. Love Level
10. Too Much
11. Fragments