Le 16 février 2014

- Festival : BAFTA
Avec 6 récompenses, le chef d’oeuvre de science-fiction remporte l’essentiel des prix, mais pas celui du Meilleur film...
Avec 6 récompenses, le chef d’oeuvre de science-fiction remporte l’essentiel des prix, mais pas celui du Meilleur film...
Les BAFTA ont donc couronné ce soir 12 Years A slave, meilleur film en langue anglaise devant Gravity qui doit se contenter a priori du prix du Meilleur film britannique. Le drame de science-fiction réalisé par Alfonso Cuaron décroche 5 autres prix : Meilleur réalisateur pour Cuaron, Meilleurs effets spéciaux, score, son, photographie. Pas assez pour être élu Meilleur film tout court ? Allez comprendre !
12 years a slave remporte un deuxième BAFTA avec celui du Meilleur acteur pour Chiwetel Ejiofor. Une vraie révélation qui cloue le bec à Leonardo diCaprio et Tom Hanks pourtant présents dans la salle.
Tous les grands favoris repartent avec un petit quelque-chose : Cate Blanchett est honorée d’un BAFTA de la meilleure actrice pour Blue Jasmine. Barkhad Abdi permet à Capitaine Philips de ne pas sombrer dans la mélancolie avec une récompense pour le second rôle masculin. Jennifer Lawrence remporte celle de la Meilleure actrice pour un second rôle féminin dans American bluff, également primé pour le maquillage et le scénario original. Gatsby le Magnifique décroche deux prix dont celui des costumes. Philomena permet à Steve Coogan d’être élevé au rang de grand scénariste pour son BAFTA de meilleure adaptation.
La Grande Bellezza fait un pied de nez à La vie d’Adèle ; même Léa Seydoux ne parvient pas à être élue Meilleure espoir par le public. Le montage est accordé à Rush de Ron Howard quand l’animation Disney remporte tous les suffrages dans le secteur animé avec La Reine des Neiges. Le costaud The act of Killing de Joshua Oppenheimer est élu Meilleur documentaire.
Bref, un palmarès consensuel, voire parfois académique, où les oubliés (Fassbender en second rôle dans 12 years) se satisfont des prix savamment distribués par des votants qui n’ont voulu oublier personne à l’exception du sulfureux film de Kechiche, qui, au moins, aura été nominé, soyons bons perdants !