Le 24 janvier 2017


Wizard’s Soul T3 et 4 conclut cette comédie romantique se déroulant dans l’univers des jeux de cartes à jouer et à collectionner. Une série courte bouclée en quatre tomes avec des matchs de cartes, de l’amour et de l’humour !
Wizard’s Soul se finit donc avec les deux derniers tomes de la série. La jeune Manaka continue son avancée fracassante dans ce tournoi de Wizard’s Soul, comme une outsider qui gagne match après match et s’envole pour la finale. Le troisième tome s’attarde sur les derniers combats avant la finale. Combats, le terme est un peu exagéré, on pourrait dire partie car l’ambiance reste bonne malgré tout. En effet, les perdants, loin de vouer rancœur éternelle à Manaka, lui apportent soutien et même une aide inattendue. Point curieux, la petite peste qui mettait des bâtons dans les roues de notre héroïne disparaît des radars dans les deux derniers tomes. L’ombre de la mère est toujours présente mais non plus comme un souvenir pesant, riche de joies et de défaites mais plutôt comme une trace.
Un extrait du tome 3
La lecture donne l’impression de se répéter, les mêmes phrases reviennent et on peut se lasser de l’histoire qui stagne. Non pas du point de vue du tournoi, puisque Manaka, sans surprise, gagne ses parties et s’envolent vers la finale mais du point de vue émotionnel. L’histoire d’amour avec Eita reste en suspens et les dettes du père sont présentes mais ne représentent pas une source de pression monumentale. Le tome quatre accentue encore plus ce fait avec la finale et le match d’exhibition. Manaka gagne en confiance et admet une chose, petit point qu’on ne vous révèlera pas pour ne pas gâcher l’unique surprise de l’histoire. Mais le reste ne crée aucun enjeu, aucun obstacle. A tel point qu’à la fin du récit, on passe plus de temps à suivre Manaka et ses amies qu’à voir la scène de résolution attendue, les retrouvailles de la famille autour de la jeune fille annonçant si, oui ou non, elle a l’argent pour sauver son père et ses sœurs ! D’ailleurs, pour être honnête, cette scène est tout simplement absente du tome.
Un extrait du tome 4
L’humour de Ai Eda intervient grâce aux petites pages humoristiques sur les couvertures et à la fin des tomes mais il faut admettre la vérité : ce seinen tient plus du shonen, voire du shojo. Ce qui n’est pas un mal, car cette romance est joliment tournée mais ceux qui s’attendent à autre chose risquent fort d’être déçus.
Wizard’s Soul, shojo sympathique ou seinen bancal...
Chaque tome : 160 pages – 7,50€