Le 7 novembre 2019
- Scénariste : Pim Bos>
- Dessinateur : Pim Bos
- Coloriste : Pim Bos
- Genre : Drame, Chronique sociale, Conte, Roman graphique, Science-Fiction, Voyage, Politique, Société
- Editeur : Dargaud
- Famille : Roman graphique
- Date de sortie : 6 septembre 2019
Disponible sur
Pour son premier album, le jeune hollandais Pim Bos donne vie à un univers cauchemardesque particulièrement terrifiant. C’est efficace, mais il est possible de se demander si cela ne tient pas quelque peu du procédé.
Résumé : Un monde totalement gris, dans lequel l’organique et le mécanique paraissent entremêlés. Le régime politique est manifestement une dictature et tout comportement jugé décalé est sévèrement réprimé, conduisant assez sûrement à la mort. La loi du plus fort paraît l’emporter, même si un peu de ruse permet parfois - de manière exceptionnelle ? - de prolonger quelque peu son existence. Pour nous guider dans cet univers délétère, un voyageur qui traverse les lieux, observe et, parfois, subit.
Un monde totalement gris, dans lequel l’organique et le mécanique paraissent entremêlés. Le régime politique est manifestement une dictature et tout comportement jugé décalé est sévèrement réprimé, conduisant assez sûrement à la mort. La loi du plus fort paraît l’emporter, même si un peu de ruse permet parfois - de manière exceptionnelle ? - de prolonger quelque peu son existence.
Pour nous guider dans cet univers délétère, un voyageur qui traverse les lieux, observe et, parfois, subit.
- Pim Bos / Dargaud
Bande dessinée muette, Tremen joue la carte de l’esthétique avant celle de la narration. Alors, si les pages sont souvent visuellement impressionnantes, l’histoire racontée n’est pas toujours des plus claires. Cela n’est pas véritablement problématique, l’essentiel résidant dans les atmosphères développées, constamment oppressantes, qui tiennent du cauchemar éveillé. Certaines représentations évoquent notamment Eraserhead (1977) de David Lynch ou des artistes comme Lewis Carroll, Salvador Dalí, Edward Hopper, Moebius, Enki Bilal ou Beb-Deum. Et il n’est guère étonnant que cet album soit préfacé par Philippe Druillet et postfacé par Marc Caro.
- Pim Bos / Dargaud
Tremen contient des images et scènes fortes, mais il est parfois possible de se demander si l’univers et l’esthétique glacée développés par Pim Bos ne tiennent pas du procédé. Avec ce premier album, il est finalement difficile de savoir si nous sommes en présence d’un nouvel auteur talentueux ou de quelqu’un qui est surtout parvenu à nous en mettre plein la vue. Réponse avec ses prochains ouvrages ?
64 pages - 14,99 €
