Le 13 décembre 2014
Un chef d’œuvre absolu du burlesque, à voir, à revoir, à conserver pour s’enthousiasmer à chaque fois grâce à une édition riche et belle.


- Réalisateur : Blake Edwards
- Acteurs : Peter Sellers, Claudine Longet, Natalia Borisova
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : MGM/United Artists
- Durée : 1h35mn
- Date de sortie : 13 août 1969

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– Sortie du blu-ray : le 1 décembre 2014
Un chef d’œuvre absolu du burlesque, à voir, à revoir, à conserver pour s’enthousiasmer à chaque fois grâce à une édition riche et belle.
L’argument :Hrundi V. Bakshi, un acteur indien de seconde zone, est invité par erreur à une réception mondaine donnée par Fred Clutterbuck, un riche producteur hollywoodien, dont sa maladresse quasi-maladive vient de ruiner le dernier film. Gag après gag la party sombre dans l’anarchie et le chaos.
Le film : Respectant quasiment les trois unités classiques, s’inspirant à la fois de La Nuit d’Antonioni et de Tati, Blake Edwards réalise un sommet du burlesque, dans lequel Peter Sellers excelle en maladroit plein de bonne volonté. Chaque séquence, étirée dans ses conséquences les plus logiquement folles, provoque l’hilarité et l’admiration. Il faudrait les citer toutes, de la nourriture pour perroquet (le fameux « birdie miam miam ») à la catastrophe dans les toilettes. C’est que le réalisateur a compris qu’il fallait ne pas souligner par la caméra (le plan large est donc privilégié), laisser Sellers faire ce qu’il faisait le mieux, et assister, impavide, à cette entreprise de démolition.
La critique : ICI
Les suppléments :
Ils sont nombreux mais inégaux. Les dessous de la Party (24 mn) est constitué de témoignages de l’équipe du film. Tous reviennent sur le tournage, les improvisations et les problèmes. On apprend entre autres que Sellers a improvisé la séquence du « birdie miam miam », et que la mousse a failli tuer un acteur. Les anecdotes s’enchaînent, souvent intéressantes. La révolution technique de The Party raconte l’emploi pour la première fois de l’assistance vidéo, son invention et sa fortune (16 mn). Des autoportraits de Blake Edwards et des producteurs Walter Mirisch et Ken Wales apportent des informations importantes sur leurs carrières (18mn). Les extraits d’un entretien avec Peter Sellers, plutôt longs (20 mn) alternent l’amusant et le quasi incompréhensible pour le spectateur français. Enfin, outre la galerie photo et la bande-annonce, trois minutes de publicité pour une banque, assez drôles, témoignent du talent de l’acteur.
L’image :
C’est une cure de jouvence que ce blu-ray propose : d’infimes détails trahissent l’âge du film surtout dans les scènes d’extérieur du début, mais dans l’ensemble les outrages du temps ont été gommés : les couleurs sont magnifiques, l’image lisse et confondante de précision, sans parasites.
Le son :
L’équilibre entre les sons ambiants, si importants dans le film, les dialogues et la musique sont parfaits. Les deux pistes en DTS 5.1 (VO et VF) atteignent une grande clarté et une belle précision.